Les pays développés sont-ils en mesure de lutter efficacement contre l’accroissement de la précarité des plus démunis ?

De nos jours, la précarité est devenu un des problèmes primaires de notre société, que ce soit dans les pays riches ou pauvres. La précarité correspond à l’absence d’une ou plusieurs sécurités permettant aux personnes et aux familles d’assumer leurs responsabilités élémentaires et de jouir de leurs droits fondamentaux. L’insécurité qui en résulte peut être plus ou moins étendu et avoir des conséquences plus ou moins graves et définitives. Cette dernière conduit le plus souvent à la grande pauvreté quand elle affecte plusieurs domaines de l’existence. En effet les populations précaires se font de plus en plus nombreuses malgré les mesures prisent par les pays développés pour la limiter. Nous pouvons donc nous demander quelles sont ces mesures prises par ces pays et lesquelles semblent être les plus efficaces. Dans une première partie, nous identifierons les différentes causes de la précarité, dans une seconde partie les différentes formes de précarité, et dans une dernière les moyens mis en place par ces pays pour faire face à ce problème planétaire.

 

1.Les différentes causes de la précarité

 

De nos jours la précarité est un phénomène de société actuelle. En effet elle peut posséder des origines différentes et peuvent être vécu de diverses manières. L’apparition de ce “mode de vie” peut être multiple. Mais le principale facteur de la précarité vécue par les citoyens  dans les domaines de la vie non professionnelle est presque toujours le résultat de leur précarité subie dans leur emploi. On compte alors un grand nombre de personnes dans la précarité, mais à cela il faut ajouter toute la population qui ne travaille pas, c’est à dire étudiants, chômeurs, retraités, malades et handicapés. De plus la population féminine semble être affectées davantage par la précarité par rapport à la population masculine. En effet les femmes sont plus nombreuses que les hommes à vivre en dessous du seuil de pauvreté, il s’agit d’une situation qui empire avec la crise. Sur le marché du travail cette population féminine est touchée par le temps partiel,

il s’agit d’une dévalorisation des secteurs professionnels et des emplois ou cette population est surreprésenté : il s’agit d’une inégalité des salaires.

Un fait de société vient ajouter de l’ampleur à cette crise avec une hausse de nombre de séparation ainsi que de divorce et donc la création de famille monoparentale à laquel la charge courante des enfants repose encore majoritairement sur les mères. Ainsi plus de 80% des familles monoparentales ont à leurs têtes des femmes.  

Enfin vient s’ajouter le problème de la démographie trop importante pour le bon déroulement de la société. En effet le nombre d’individu en hausse depuis ces dernières années ne fait qu’empirer le monde du travail et de l’économie par la surpopulation des zones urbaines. Ce phénomène d’accroissement de population a pour conséquence l’occupation du peu d’emplois disponible dans le monde. Par conséquent la hausse du chômage ne cessent d’augmenter laissant libre place à la pauvreté. A cela vient s’ajouter un problème de consommation alimentaire.

 

2.Les différentes formes de précarités

Aujourd’hui les ménages doivent faire faces à de nombreux problèmes économiques. Certains d’entre eux se doivent d’affronter la précarité présentée de manière différente. Les principales précarités rencontrées sont la précarité énergétique, alimentaire et du travail. Ces dernières finissent par se compléter si les ménages subissent de gros bouleversement économiques.

 

1.Précarité énergétique:

Il s’agit de la difficulté qu’éprouve un ménage dans son logement à disposer de la fourniture énergétique nécessaire à la satisfactions de ces besoins soit 20,4 % de la population française. Les plus touchés sont les chômeurs, les handicapés et les personnes aux foyers. En cas de hausses de 10% des prix de l’énergie, près d’un million de personnes de plus basculeraient dans la précarité énergétique. Cela montre que la population vit dans la perpétuelle peur de tomber dans la précarité énergétique. De plus vivre avec des problème d’énergie pousse les ménages à développer des problèmes de santé qui seraient la cause de l’humidité. Par conséquent nous pouvons affirmer qu’avoir une vie sociable devient de plus en plus difficile et que la précarité énergétique n’est pas seulement un problème économique mais débouche aussi sur des problèmes de santé.

La démographie médicale en France

 

2.Précarité alimentaire

 

La précarité alimentaire est un accès restreint, inadéquate ou incertain à des produits sains et nutritifs, et dont la faim est la conséquence ultime, mais non systématique. Aujourd’hui les ménages sont évalués à 3.5 millions celle pour qui le reste à vivre après avoir payer leur loyer, leur éventuels frais de santé et consommation d’énergie n’est pas suffisant pour se nourrir convenablement. Or ces personnes favorise ainsi la malnutrition est donc débouche sur des apparitions de pathologies telles que le diabète, le surpoids et l’excès de cholestérol. Ainsi la mauvaise nutrition accroît les dépenses de santé des plus pauvres au détriment de leurs budgets alimentaires.

 

3.Précarité du travail

 

La précarité du travail désigne un emploi qui présente trop peu de garantie d’obtenir ou conserver dans un avenir proche un revenu acceptable. La France compte 25,8 millions d’emplois, occupés par 22,9 millions de salariés et trois millions d’indépendants. Les  personnes en statut précaire représentent 13 % des emplois, soit 3,4 millions de personnes. La sociétéassiste à une forte croissance des emplois à durée déterminée comme les cdd, l’intérim et les contrat aidés. Les ménages sont donc impactés directement sur leurs économies et vivent alors dans un avenir incertain.

 

3.Les solutions les plus efficaces prises par l’ensemble de la société.

 

Bien entendu la précarité est un problème planétaire sociale. Cependant, les solutions pouvant êtres mises en place les plus efficaces concerne la politique actuelle de notre société. En effet les précaires entretiennent un rapport spécifique à la politique. D’après une enquête réalisée par Nonna Mayer: beaucoup des précaires ne votes pas et bon nombre d’entre eux ne sont même pas inscrits sur les listes électorales. Cela prouve que la non inscription ainsi que l’abstention des inscrits augmente mécaniquement avec la précarité. Ce problème peut s’expliquer par le fait que la précarité prive de ce qui pousse vers les urnes c’est à dire la confiance en soi, le sentiment de pouvoir être entendu. De plus les enquêtes menées auprès des élections en ont conclu que ces précaires sont davantage attirés par un candidat, un parti ou une tendance politique de gauche. Tout ceci nous amènes à dire que si  les précaires s’abstiennent beaucoup moins à réaliser leurs devoirs de citoyen en allant voter, la chance de sortir de ce problème social serait en plus grand nombre. Nous pouvons prendre comme exemple l’idée de Monsieur Amon, président du partie socialiste et candidat à l’élection présidentiel 2017 qui avait comme idée d’instaurer un revenu universel pour les français. Cette idée aurait pu sûrement diminuer à sa façon la précarité existante. Comme autre exemple une loi à été instaurée en Août 2015 sur la transition énergétique. Cette dernière a pour bute d’amener les propriétaires de logement à rénover énergétiquement leur bien lorsque la consommation d’énergie dépasse les 330kWh/m²/an. On peut dire que cette dernière a pour bute de réduire la précarité énergétique.

Aujourd’hui les pouvoirs publics essayent d’adapter les aides sociales afin de réduire ces désagréments plutôt que de lutter directement contre la précarité. Cela permet de maintenir l’instabilité professionnelle.

D’autres solutions en liens directe avec la précarité sont mises en place depuis de nombreuses années. Les associations comme les restos du cœur qui  ont pour but d’aider et d’apporter une assistance bénévole aux personnes démunies, notamment dans le domaine alimentaire par l’accès à des repas gratuits, et par la participation à leur insertion sociale et économique.

 

 

Nous pouvons conclure qu’effectivement les pays développées sont en mesure de diminuer la précarité en s’investissant davantage et en étant activement plus à l’écoute des ménages.  Mais la précarité restera un phénomène inégalitaire si les ménages ne se donne pas plus les moyens d’être entendu. Chaque personne et libre d’aider directement ou indirectement à sa façon les personnes dans le besoin en passant par les aides sociales. Mais les solutions politiques apportées auront-elles un jour un impact définitif sur la précarité?

 

 

Bibliographie: 

  • Anne Dhoquois, S’attaquer à la précarité alimentaire, Alternatives Economiques: Manger autrement, vers une alimentation durable, Août 2017, n°011, pp 30-31
  • Axelle Brodiez-Dolino, La monté des vulnérabilités, Sciences Humaines: les nouveaux visages de la précarité, février 2017, n°289, pp 30-31
  • Céline Braconnier, La politique peut encore changer de vie, Sciences Humaines: Les nouveaux visages de la précarité, février 2017, n°289, pp 46/47
  • Claire Alet, La précarité se conjugue au féminin,Alternatives Économiques: Les chiffres 2014 l’économie et la société en 30 thèmes et 200 graphiques,octobre 2013, numéro hors série 98, pp 50-51
  • Giulia Mensitieri, Derrière les paillettes, la précarité, Sciences Humaines: La motivation au travail, Novembre 2018, n°308, pp 29
  • Julien Damon, Quelles solutions face à la précarité ?, Sciences humaines : Les nouveaux visages de la précarité, février 2017, n°289, pp 48-49
  • .Morgan Boëdec,  L’Iles-de-France lance son Grenelle de la précarité énergétique, Environnement magazine: Comment la ville absorbe la pluie, mai 2017, n°1757, pp 22-23

 

Miquet Michel, Taillard Léa

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Les plus démunis, sommes nous vraiment là pour eux ?

Les dernières études menées par l’Insee en 2016 montrent que 8,8 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté monétaire. Entre autre 8,8 millions de personnes sont concernées par la pauvreté et la précarité pour une population française de 67,12 millions, soit un taux de pauvreté qui s’élève à 14% environ.

25% des personnes pauvres vivent dans une famille monoparentale, 67% sont sans ou avec peu de qualification et de diplôme (CAP au plus) et 35% sont des jeunes de moins de 20 ans.

Pour lutter contre cette pauvreté et pour aider ces personnes, ces familles, ces jeunes qui ne disposent pas des ressources suffisantes pour permettre de satisfaire leur besoins fondamentaux, un bon nombre de moyens ont été mis en place. En effet, des associations ont vu le jour pour leur venir en aide comme les restaurants du cœur ou le secours catholique. Le gouvernement s’y engage également (instauration du RSA et autres aides de l’état)  ainsi que la commission européenne grâce à ses fonds européens.

Des aides au profit des personnes pauvres

En 1985, Michel Colucci, plus connu sous le nom de Coluche, est un acteur et humoriste très apprécié du public. Il décide de créer l’association “les restos du cœur”. C’est une association à but non lucratif qui a pour intérêt de lutter contre la pauvreté. Elle a pour particularité de bénéficier du soutien de plusieurs personnalités françaises et d’une vaste médiatisation. Ce qui permet  d’attirer un grand nombre de bénévole et de donneur.

La principale activité de ces restaurants du cœur est de fournir une aide alimentaire importante tout au long de l’année mais surtout durant la périodes la plus critique de début décembre à fin mars. Les restaurants du cœur proposent repas chauds pour les personnes sans logement mais aussi des paniers-repas à cuisiner chez soi ainsi qu’une aide spécifique pour les bébé. Ils insistent bien sur le fait que leur repas sont équilibrés. 135,8 millions de repas ont été distribués lors du dernier hiver.

Ensuite, les restaurants du cœur aident en majeur partie les gens de la rue. Pour se faire, ils ont également mis en place des actions complémentaires. Tout d’abord, des accueils de jour permettent l’accès à l’hygiène mais également à des activités d’aide à la personne centrées sur l’écoute, l’orientation et l’accompagnement. L’année 2018 compte 179 221 accueils fait dans 16 accueils de jour. Ensuite, 32 camions et bus du cœur sont présents chaque semaine sur 50 points de rendez-vous. Chaque personne dans le besoin peut s’y rendre afin d’y trouver vêtements, livres, propositions de sorties culturelles et loisirs. Pour finir, une des dernière mesure mis en place par cette association sont les points chauds-points accueils. Ce sont des lieux abrités qui proposent aux sans-abris et isolés un repas gratuit à partager. 370 000 repas distribués pour l’année 2018 dans 31 point-chauds différents.

Enfin, les restaurants du cœur proposent un accompagnement global et personnalisé dans le but de redonner l’envie et la possibilité d’une insertion aux personnes qu’ils accueillent. Plusieurs activités encadrées par des professionnels et bénévoles  leur sont proposées.

 

Créé le 8 septembre 1946 par Jean Rodhain, prêtre catholique, le Secours catholique-caritas France est une autre association à but non lucratif qui a vu le jour après la création de deux cités d’urgence en région Île-de-France et une extension dans toute la France dans l’intérêt de venir en aide aux pauvres. Elle est attentive aux problèmes de pauvreté et d’exclusion et cherche à promouvoir la justice sociale.

Le but premier du secours catholique est de proposer une accueil, un hébergement et d’apporter un peu de réconfort dans le quotidien des personnes sans logement. L’hébergement est l’une de ses priorité tout en sachant que 141 000 personnes sont sans-abris en France selon une étude menée par l’Insee en 2015.

19 centres d’hébergement ont vu le jour dans le pays pour accueillir toute l’année des personnes en situation d’exclusion et de façon à les accompagner sur le chemin d’une éventuelle insertion.

De plus, plus de 70 accueils ont été mis en place dans toute la France, destinés à un temps d’écoute, d’orientation et pour certain, un accompagnement dans l’accès aux droits des personnes pauvres. Ils disposent également de services tel que des douches, des repas, et divers ateliers.

 

Le gouvernement quant à lui, aide les personnes pauvres grâce à la mise en place du RSA (Revenu de Solidarité Active) en 2009. Celui ci remplace le RMI (Revenu Minimum d’Insertion) et l’API (Allocation Parents Isolé). Le RSA socle est versé sous conditions dans le but de fournir une aide financière aux personnes qui ne perçoivent pas de revenu. Quant au RSA activité, appelé prime d’activité depuis 2016, elle est versée aux personnes qui ont un emplois mais insuffisant pour répondre à leurs besoins essentiels.

De plus L’Etat met à disposition des aides aux personnes âgées (à la retraite) qui ne disposent pas de revenu convenable, ainsi que les caisses de retraite. D’autres aides sont disponibles, pour les personnes à faible revenu, des aides financière pour un hébergement.

 

La commission européenne a mis en place des Fonds européens d’aide aux plus démunis pour apporter une assistance matérielle telle que des denrées alimentaire, des vêtements et d’autre bien essentiels (produits d’hygiène…). Cette assistance matérielle s’accompagne également de services de conseil et d’assistance pour permettre au pauvres de sortir de leur  situation déchu en favorisant une insertion dans la société.

Pour se faire, les autorités nationales peuvent acheter elles même les biens pour ensuite les donner au différentes organisations partenaires ou alors donner une aide financière de façon à ce que les organisations s’en occupent elles-même.

 

Négligence envers les pauvres

Malheureusement les moyens mis en place ne sont pas toujours si efficaces.En effet, d’après certaines études menées, il semblerait que la société ne porte pas suffisamment d’attention aux personnes sur le chemin de l’exclusion et il semblerait également que certaines collectivités ne soient pas en règle par rapport aux droit des personnes en situation précaire.

Il est très difficile pour une personne possédant très peu voir aucun diplôme et aucune formation ni qualification de s’insérer dans le monde du travail. Le faible niveau de formation, la difficulté d’insertion professionnelle et le risque de glissement vers la précarité sont inévitablement en lien et malheureusement ce sont les jeunes les plus touchés. Il est paru que 20% de jeunes en difficultés sont au chômage et 10% inactifs, ce qui signifie qu’un jeune sur huit est confronté à un temps partiel “subi”.

L’absence de prise en compte de la “voix des exclus dans le milieu économique semble particulièrement choquante.

De plus, la masse de chômeurs et précaires est, semble t-il, devenu trop importante.C’est pour cela que les syndicats ne prennent plus la peine de représenter cette catégorie d’actifs. Il semblerait également que les personnes en situation d’exclusion ne se manifestent pas assez et et leur situation n’est pas médiatisée, ce qui serait une des raisons de l’accroissement du nombre “d’exclus”.

Suite à une étude menée sur l’obligation des communes d’Île-de-France d’avoir une place d’hébergement pour 1000 habitants, on constate que 76% des communes n’ont aucune place à disposition. De plus, on remarque que ce sont les communes les plus pauvres qui respectent la loi, communes dans lesquelles on accueille les plus démunis. On assiste alors à un ajout de la pauvreté à la pauvreté.

 

Le RSA, pas vraiment efficace contre la précarité

Le RSA a été mis en place dans le but de fournir une aide financière aux personnes pauvres, tout en les incitant à trouver un emploi. Malheureusement, d’après Marc Landré, cela à en quelque sorte empiré les choses. En en effet avant la mis en place du RSA, il avait été compté que, grâce à celui ci, 2 millions de personnes auraient pu sortir de la pauvreté mais seulement 151 000 ont dépassé le seuil. De plus,la plupart des personnes bénéficiant du RSA activité préfèrent se contenter des allocations plutôt que de trouver un emploi avec un salaire plus convenable. Ils préfèrent l’assistanat à l’activité. Par conséquent le nombre de demandeur est en hausse, 7,5% pour le RSA socle et 6,1 pour le RSA activité, alors qu’il devrait au contraire diminuer. De plus les demandeurs ne peuvent bénéficier du RSA que sous certaines conditions, comme avoir plus de 25 ans ou encore avoir un logement et y séjourner quotidiennement, ce qui revient à dire que les sans-abris ou encore les jeunes de moins de 25 ans en détresse ne peuvent pas y avoir accès.

 

Le constat est donc alarmant: le nombre de personne en situation précaire, sans logement ou vivant sous le seuil de pauvreté ne fait que d’augmenter malgré les différentes mesures que nous venons de voir. Les associations, l’Etat doit venir en aide à de plus en plus de monde. Le flux de migrants économiques, politiques et climatiques, de plus en plus important, va venir s’ajouter à une situation déjà difficile et compliquée à gérer. L’Etat ainsi que notre société est-elle à la hauteur aujourd’hui afin de venir en aide à tous ces démunis?


Bibliographie:

Clotilde Hoquet, Isalyne Cantin.

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Les personnes handicapées au sein de la société

 

Actuellement, près de 18% de la population totale française est touchée par un handicap, c’est pourquoi connaître comment ces personnes s’intègrent dans la société, en créant lien social et vie active semble intéressant.

 Les lieux publics sont l’un des principaux obstacles à l’insertion sociale. L’insertion sociale nécessite l’appropriation des valeurs, des règles et des normes du système au sein duquel a lieu l’insertion. Effectivement, les endroits publics essentiels à la vie quotidienne ne sont pas toujours aménagés de sorte que ces personnes ne peuvent pas toujours y avoir accès.

 

  • L’intégration des personnes handicapées

L’intégration des personnes portant un handicap commence par un métier, un cercle amical, un logement et des activités culturelles. L’handicap est une véritable barrière à cette intégration car beaucoup de facteurs empêchent un insertion facile : le regard des autres, l’accessibilité ou encore la discrimination.

En réalité les travailleurs handicapés représentent seulement 2,9% des emplois en entreprise.

Pour lutter contre ces inégalités, différents moyens sont mis en place : 

  • l’obligation d’embauche de personnes handicapées : tout employeur ayant au moins 20 salariés est tenu d’employer à plein temps ou à temps partiel des travailleurs handicapés dans une proportion de 6 % de l’effectif total de l’entreprise.
  • des aides financières pour les personnes handicapées.
  • l’aménagement des espaces publics, avec l’aide de l’Ad’AP (agenda d’accessibilité programmé).
  • des aides adaptées au type de handicap (malvoyants = écriture braille, chien pour le déplacement et l’accompagnement)
  • associations pour l’aide à l’insertion sociale, comme une valorisation du savoir-faire d’une personne handicapée. (ESAT (établissement et service d’aide par le travail))

 

  1. Accessibilité aux lieux publics

 Pour mener à bien le besoin d’intégration des personnes handicapées ou à mobilité réduite, un agenda d’accessibilité programmée (Ad’AP) a été mis en place. Ce dispositif a été conçu dans le but de faire respecter la loi, dont les articles L111-7 et L111-7-1, qui rappelle les démarches et travaux à entreprendre pour être aux normes. Suite à une mauvaise réception de l’information de la loi handicap créée en 2005, le comité interministériel a décidé de mettre en place l’Ad’AP.

 

L’objectif de l’Ad’AP est simple: rendre obligatoire la future démarche de travaux, pour aménager les extérieurs, les abords, et l’intérieur de chaque établissement recevant du public (ERP). Ces ERP doivent rendre accessible l’ensemble des accès aux personnes présentant un handicap, quelqu’il soit.

Les normes d’accessibilité doivent permettrent aux personnes handicapées de se déplacer avec la plus grande autonomie possible.

L’accessibilité des ERP et de leurs abords concernent:

  • le stationnement des véhicules
  • les conditions d’accès et d’accueil dans les bâtiments
  • les locaux intérieurs et les sanitaires ouverts au public
  • les portes et les sorties
  • les revêtements des sols

 

L’Ad’AP présente des règles strictes et exigeantes dans le temps, si les temps de travaux sont plus longs que prévus, alors différentes sanctions surviendraient.

Les sanctions peuvent être de simples amendes, comme jusqu’à de l’emprisonnement.

L’absence non justifiée de dépôt d’agenda d’accessibilité programmée est passible d’une sanction financière de 5000 euros. En cas de non respect des travaux présentés le propriétaire peut encourir une amende allant jusqu’à 45000 euros.

 

Pour conclure, nous comprendrons que le chemin est encore long pour bénéficier d’accès pour tous, même si, beaucoup de moyens sont installés par l’Etat pour réduire les inégalités envers les personnes handicapées ou à mobilité réduite.

 

 

Bibliographie:

https://www.gouvernement.fr/action/l-accessibilite

https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do?idSectionTA=LEGISCTA000006176351&cidTexte=LEGITEXT000006074096

https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/F32873

 

Clémence ALONET et Claire RAMPANT

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Les enjeux d’une agriculture solidaire pour la survie de la filière.

Depuis toujours l’Homme doit vivre en groupe, s’entraider pour survivre et résister au moment difficile. La profession d’agriculteur ne fait pas exception, bien au contraire. La dureté du travail, les taxes, le manque de reconnaissance, les aléas climatiques, les problèmes économiques et écologiques font partie des difficultés constamment rencontrées par les agriculteurs. Il faut également rappeler que chez les agriculteurs le taux de suicide est 20 à 30 % supérieur aux autres professions ; un agriculteur se suicide tous les deux jours. Cela nous montre l’importance d’une agriculture solidaire pour pouvoir survivre. Heureusement, il reste des solutions qui peuvent être mises en place.

Dans cet article, nous allons montrer que la solidarité est toujours présente dans le monde agricole actuel ainsi que son importance au niveau économique et environnementale.

Tout d’abord, nous aborderons les enjeux économiques d’une agriculture solidaire et ensuite, nous verrons les enjeux environnementaux.

 

Les enjeux économiques d’une agriculture solidaire

La solidarité entre agriculteurs : une solution pour la survie de la filière

Dans le monde agricole on distingue deux types de solidarité : la solidarité volontaire et la solidarité forcée.

Tout d’abord, la solidarité volontaire est mise en place volontairement par les agriculteurs et se divise en deux catégories :

  • pour un besoin privé comme une assurance maladie
  • pour un besoin professionnel comme lors de catastrophe naturelle ou encore une perte de cheptel

La solidarité volontaire repose sur le principe de la surveillance mutuelle. Effectivement, un groupe d’individus est plus fort et moins vulnérables.

Ensuite, la solidarité forcée est mise en place par l’Etat et est représentée par divers organismes, pouvant atteindre la liberté des agriculteurs :

  • la MSA ( Mutualité Sociale Agricole ) : c’est un régime de protection sociale obligatoire aux personnes travaillant dans le monde agricole. Elle impose par exemple une réglementation stricte sur l’entraide

 

  • la SAFER ( Sociétés d’Aménagement Foncier et d’Etablissement Rural) : c’est un organisme qui contrôle l’accès au foncier. Elle influe également sur l’installation des jeunes et favorise l’agrandissement du foncier.

De plus en plus, nous observons une diminution de l’interdépendance entre voisins, que ce soit au niveau des services, de l’aide ou encore par rapport à l’échange de connaissance et de savoir. L’interdépendance est remplacée par des organismes payants comme la Chambre d’Agriculture (coût mensuel de 700 millions d’euros en 2016).

Néanmoins, il reste des alternatives à cette diminution de l’interdépendance avec le développement des GAEC (Groupement Agricole d’Exploitation en Commun) qui permettent aux agriculteurs de se regrouper pour travailler ensemble. Il y a également, les coopératives comme les CUMA (Coopérative d’Utilisation de Matériels Agricoles) qui permettent de mettre en commun le matériel et donc limiter les frais d’exploitations.

 

Les coopératives aux cœurs d’une agriculture solidaire

La solidarité dans le monde agricole est représentée par des coopératives agricoles.

Une coopérative agricole se définie comme une entreprise créée et gérée par des agriculteurs, regroupant tous les maillons de la chaîne de production, c’est-à-dire de l’exploitant qui produit la matière première jusqu’au produit fini, en passant par la transformation.

La gestion totale de la filière par les agriculteurs permet de mieux contrôler le prix surtout en cas d’année difficile comme lors de catastrophe naturelle. Cela permet également de convenir d’un prix d’équilibre, le plus juste possible, entre les agriculteurs et les consommateurs.

Les coopératives favorisent les circuits courts, ce qui permet de répondre à la forte demande de produits locaux et notamment par les locavores. Effectivement, les produits locaux créent de la valeur ajoutée au territoire ainsi que de l’emploi. Ces coopératives contribuent donc au relancement de l’économie du territoire.

La solidarité au sein des coopératives possède d’autres atouts :

  • la mutualisation des charges et de l’investissement ce qui contribue à la durabilité de l’entreprise
  • le partage du risque comme les aléas climatiques ou encore par rapport à la concurrence avec les industriels (français ou étrangers) habituellement moins chers
  • un renforcement du pouvoir économique dû au regroupement des agriculteurs, ce qui leurs permet d’avoir un pouvoir économique plus forts pour négocier les prix.

Ces différents atouts mettent en évidence un principe fondateur des coopératives qui est : « l’union fait la force ».

Il existe plusieurs types de coopératives comme :

  • la CUMA (Coopérative d’Utilisation de Matériels Agricoles) : c’est un moyen de permettre aux agriculteurs de pouvoir louer du matériel agricole de qualité sans devoir l’acheter. Effectivement, certains agriculteurs n’ont pas les revenus pour investir dans du matériel agricole ou en cas de panne soudaine pour limiter le retard dans les travaux.

Auteur Heinrich Guillaume
10/08/17

  • les labels : pour contrer la diminution des prix de vente imposés par les industriels, les agriculteurs ont créé des labels comme les AOP (Appellation d’Origine Protégée) et les AOC (Appellation d’Origine Contrôlée). Ces labels visent à protéger le savoir-faire transmit de génération en génération ainsi qu’une typicité et une aire géographique spécifique. Les labels ont également permis de catégoriser certains produits comme des produits « haut de gamme » afin de le mieux valoriser : c’est le cas pour le comté. Cela a eu pour but de générer un chiffre d’affaire de 20 milliards d’euros en 2016 pour les labels AOC et AOP. Par ailleurs, les labels sont confrontés au rachat des grands groupes comme le groupe Lactalis qui veut s’approprier des fruitières.

 

auteur Léa Alips le 02/02/2018

Les réglementations sur le travail dans les entreprises agricoles

Il existe plusieurs types d’entraides dans le monde agricole mais cette entraide est soumise à une réglementation stricte et se définie en plusieurs catégories :

  • le « coup de mains » occasionnel : il est caractérisé par une entraide entre voisins, amis, cousins, … Il doit être de courte durée, spontané et non rémunéré. Par exemple, l’éleveur peut demander de l’aide pour rentrer ses vaches qui se sont sauvés du parc.

 

  • l’entraide familiale : elle ne peut exister qu’entre parents de premier degré (frère, sœur, conjoint, …) et doit être spontanée, occasionnelles et sans rémunération. Cette entraide ne doit pas être indispensable au bon fonctionnement de l’exploitation.

 

  • le salariat entre membre de la famille : il s’agit d’une aide régulière d’un parent comme pour les travaux d’ensilage l’été. Lorsque le travail se caractérise par un rapport de subordination et une charge de travail élevée, le salariat doit être rémunéré.

 

  • l’entraide entre agriculteurs : il s’agit d’une forme simple et traditionnelle de coopération entre agriculteurs en activité. Dans le code rural, elle se définie par un échange de services, de travaux agricoles et de moyens d’exploitation (matériels). Elle peut être occasionnelle, temporelle ou régulière. L’entraide se fait entre exploitant ou membre de sa famille participant aux travaux de l’exploitation. Elle implique une gratuité du service (sauf un remboursement) et une réciprocité des services rendus.

 

  • dans le cas d’un retrait agricole, la transmission se fait dans un cadre familiale ou non. Dans le cadre familiale, le retraité fait bénéficier à son successeur, son expérience tout en gardant sa retraite et donc en restant sur l’exploitation 10 à 15 heures maximum par semaines. Quand la transmission a lieu hors du cadre familiale, le retraité doit conserver une parcelle de subsistance et un lopin de terre. Quant à la transmission des savoir-faire, ils se font selon la volonté du retraité et s’inscrivent dans le cadre de l’entraide réciproque.

 

L’avenir de l’agriculture

Au fil du temps, l’agriculture se développent et reposent sur les générations nouvelles (les jeunes agriculteurs). Effectivement, de nos jours, les outils agricoles sont de plus en plus développés et nécessitent des connaissances nouvelles : c’est l’agriculture 3.0 (ou autrement dit connectée). Nous pouvons retrouver des outils comme les GPS ou les drones pour contrôler plus spécifiquement ses parcelles afin de mieux gérer ses cultures et ainsi produire un gain économique pour l’agriculteur mais aussi écologique pour la planète.

Cette agriculture 3.0 permet d’échanger rapidement et simplement sur différentes applications ou sites internet comme :

  • pour le partage ou la location de matériels : We farm up ou hellotractor
  • pour l’achat vente de fourrage : la belle ronde
  • pour l’échange de parcelle : échange de parcelle
  • pour la mutualisation des savoirs : farmleap
  • pour simplement consulter la météo : pleinchamps

Actuellement, il existe des associations comme les Jeunes Agriculteurs (JA)  qui ont pour but de se concerter afin de préparer les générations futures. Ces associations permettent de signer des conventions visant à favoriser les exploitations à taille humaine, familiale et économiquement viable. Par exemple, les Jeunes Agriculteurs (JA) et la Fédération Nationale de Coopératives d’Utilisation de Matériels Agricoles (FNCUMA) ont signé une convention. L’objectif de cette convention est de former et éduquer les jeunes ainsi que de leur transmettre une approche collective dans le but de pouvoir répondre aux défis futurs, comme par exemple : comment nourrir 10 milliards de personnes d’ici 2050 ?

auteur Léa Alips
le 05/03/17

Les enjeux environnementaux d’une agriculture solidaire :

Actuellement, il y a un réchauffement de la planète, lié à l’augmentation de gaz à effet de serre. Le réchauffement climatique amène beaucoup de catastrophes naturelles, il y a donc une perturbation des cycles naturelles de la planète. Cela a une influence directe sur les exploitations agricoles qui risquent de rencontrer ou rencontrent déjà des difficultés financières avec des étés de plus en plus sec sur la France.

Les coopératives une solutions d’avenir.

Les coopératives sont apparues en France avec les fruitières du Jura. Ces Fruitières sont des coopératives laitières qui sont basées sur une entente des éleveurs, du fromager et de l’affineur, cela permet de fixer les prix de vente des produits avec une bonne répartition des revenus pour chaque membre de la filière. Avec le réchauffement climatique les éleveurs ont beaucoup de mal à produire assez de fourrage pour nourrir les bêtes, cela les pousse à devoir acheter des aliments chers car l’impact du réchauffement climatique est mondial. Certaines exploitations sont donc en difficulté et les prochaines années risquent d’être encore plus dures pour les éleveurs. Les Fruitières du Jura sont donc une assurance pour l’agriculteur à valoriser sa production et pouvoir vivre de son métier. La coopérative est donc une forme de solidarité car c’est une association de plusieurs agriculteurs qui cherchent à valoriser leurs productions en commun afin d’obtenir une bonne rémunération malgré des enjeux économiques et environnementaux difficiles.

Auteur Léa Alips
10/08/18

Solidarité entre agriculteurs à cause du réchauffement climatique :

La sécheresse de cette été 2018 à posé un gros problème aux les agriculteurs du Doubs, 80 % d’entre eux sont en difficulté avec un stock de fourrage trop faible pour nourrir les bêtes durant l’hiver. Suite à une rencontre entre les présidents de la FDSEA (Fédération Départementale des Syndicats d’Exploitations Agricoles : c’est une fédération visant à étudier et défendre les intérêts des agriculteurs) du Doubs et du Bas-Rhin les céréaliers alsaciens ont donc pu donner 1000 tonnes de cannes de maïs aux agriculteurs en difficultés. La canne de maïs est habituellement laissée volontairement sur le champs pour fertiliser ce dernier, cette cannes de maïs à donc été pressée et donnée aux agriculteurs en difficultés pour remplacer la paille des litières. Cette paille économisée peut être mélangée avec du foin et de l’enrubanné pour nourrir les vaches. Cet élan de solidarité est très important pour la survie des exploitations laitières Françaises, cela sert d’exemple pour tout le monde car des actions comme celle ci seront de plus en plus fréquentes et importantes avec un climat qui se dégrade d’année en année.

Auteur: Léa Alips
03/09/18

Un label pour valoriser les produits :

Les labels AOP et AOC par exemple, permettent de valoriser les produits en fonction de sa zone géographique de production ainsi que bien de leur savoir faire. L’AOP (appellation d’origine protégé) est reconnue par l’union européen ce qui permet de faire venir des clients de pays étranger en France ; L’AOC ( appellation d’origine contrôlé) contrairement à l’AOP est reconnu uniquement en France mais reste un produit réalisé avec un savoir faire, une zone géographique spécifique, c’est aussi un produit qui possède une histoire . Les Produits protégés par ces labels respectent un cahier des charges très stricte, cette réglementation et ce gage de qualité valorisent donc le produit et permet de
rentabiliser la production des agriculteurs transformant directement leurs productions. Ce gage de qualité intéresse de plus en plus les client. Les clients qui achètent directement ces produits à la ferme garantissent une meilleure rémunération aux producteurs. Comme étudié dans les parties précédentes les agriculteurs ont et auront de plus en plus de mal à produire avec ce réchauffement planétaire, c’est donc pour eux une garantie de continuer à vivre de leurs travail et de leur passion.

Auteur: Léa Alips
22/09/18

La Cuma une solutions pour l’avenir :

Avec la nouvelle réforme de la PAC les agriculteurs sont obligé de produire plus sans forcément mieux valorisés leurs produits ce qui les conduit à être en difficulté financièrement. Pour augmenter la production il faut le matériel adéquate qui coûte très chère, c’est la que la Cuma intervient. La Cuma est une coopérative qui permet l’achat et le partage de matériels entre plusieurs exploitations agricoles. C’est donc une forme de solidarité qui va permettre à l’agriculteur de diminuer ces charges. De plus les Cuma se développent également dans des énergies tel que le biogaz. Cette installation va permettre de récupérer le méthane et le dioxyde de carbone produit par la fermentation du fumier et ou du lisier des vaches pour fabriquer de l’ énergie. C’est une installation qui coûte très chère,la Cuma va donc permettre à plusieurs paysans de se regrouper de façon à minimiser les coûts d’une telle installation. La Cuma est donc une forme directe de solidarité car on achète du matériel à plusieurs pour baisser les coûts de production et donc avoir les ressources financières nécessaires pour faire face aux aléas du réchauffement climatique. L’avenir des Cuma est donc assuré, elles seront même un atout majeur pour que les agriculteurs puissent vivre de leur métier.

Pour conclure, en quoi la solidarité est-elle nécessaire dans le monde agricole français ? La solidarité dans le monde agricole français est indispensable aujourd’hui car elle intervient sur deux plans majeurs, le premier est le plan économique qui consiste à aider les agriculteurs économiquement, c’est à dire avec des aides, des associations qui font valoir les droits des agriculteurs en justice et bien sur les coopératives et Cuma qui permettent de diminuer les coûts de productions pour augmenter le profit ce qui permet à l’agriculteur de vivre de sa passion. Le deuxième plan est les enjeux environnementaux des agriculteurs, ces enjeux sont majoritairement crés par le réchauffement climatique qui ne permet plus aux agriculteurs de produire eux même l’alimentation des bêtes, ils sont donc obligés d’acheter des aliments qui coûtent chers en plus de l’achat de matériels. Pour surmonter ces coûts les agriculteurs peuvent compter sur la solidarité entre exploitant très présente en ce moment avec une multiplication d’action solidaire entre eux, mais aussi des créations de labels, coopératives et de cuma qui permettent à ces derniers de continuer leurs métiers. Cette solidarité au saint du monde agricole pourrait amener une réponse à la question suivante : Comment nourrir milliards de personnes d’ici 2050 ?

Bibliographie:

-Antoine Antoni . Petite histoire des coopératives [En ligne]. Académie de grenoble. 19/01/2003 [Consulté le 11/12/18]. Disponible sur: http://www.ac-grenoble.fr/occe26/activite/ec_sociale/Pourensavoirplussurlemouvementcooperatif.PDF

-Jonathan Dubrelle, Agriculture : face à la solidarité forcée, le retour de la solidarité volontaire [en ligne]. Contrepoint, mise en ligne le 1 mars 2018,[ date de consultation 07/01/19]. disponible sur: https://www.contrepoints.org/2018/03/01/310783-agriculture-face-a-solidarite-forcee-retour-de-solidarite-volontaire

–  Pascal Bordeau, La Fncuma et Jeunes Agriculteurs ont signé une convention cadre pour travailler ensemble à l’installation à travers le collectif [en ligne]. Entraid, 13/09/18. Disponible sur: https://www.entraid.com/articles/la-fncuma-sengage-aupres-des-jeunes-agriculteurs

– Grémont Nicolas. Les coopératives un modèle particulier d’entreprise[en ligne]. Coop de france. Disponible sur: https://www.lacooperationagricole.coop/fr/un-modele-particulier-dentreprise

-Marie GUITTARD, AOP-AOC [en ligne]. INAO, après 2014. Disponible sur: https://www.inao.gouv.fr/Les-signes-officiels-de-la-qualite-et-de-l-origine-SIQO/Appellation-d-origine-protegee-Appellation-d-origine-controlee.

-Laurence Kantzer. L’association solidarité paysans [en ligne]. Solidarité paysans. Disponible sur: http://www.solidaritepaysans.org/l-association-nationale-solidarite-paysans_1091.php

-Françoise MARISSAL. Sécheresse: solidarité agricole alsacienne. L’alsace , Mardi 23 octobre 2018, pp.38.

-Anne Pichot de la Marandais, L’entraide agricole [en ligne].Le Bimsa, le 17 décembre 2014. Disponible sur: http://www.lebimsa.fr/lentraide-agricole/

– superadminopl, Les cuma demain [en ligne]. Cuma.fr, 17/07/13. Disponible sur: http://www.cuma.fr/content/les-cuma-demain

-Pas renseigné.L’entraide agricole [en ligne].Caisse centrale de la MSA, Directeur de la publication : François-Emmanuel Blanc – Directeur Général de la Caisse centrale de la MSA. Mis à jour le 24/05/18. Disponible sur: https://www.msa.fr/lfy/affiliation/entraide-agricole

Alips Léa, Heinrich Guillaume.

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La solidarité face aux catastrophes naturelles.

Partout dans le monde, les changements climatiques affectent de nombreux pays surtout les pays d’outre Mer et le continent africain  qui ont malheureusement moins de ressources. Ces changements provoquent séismes, ouragans, sécheresses et affectent les populations du monde de différentes manières ( social, économique… ). Toutes ces catastrophes nous poussent à agir. Les dégâts que peuvent causer ces intempéries ne sont pas que de détruire des vies ou des habitations. Elles peuvent également créer des conflits au sein de la société, comme le manque de ressource financière d’un pays, la famine qui sont des conséquences qui ne sont le plus souvent observables qu’après ces fléaux. Ainsi, la création de nombreuses associations, l’aide financière que peut apporter différents pays, nous montrent le soutien du reste du monde.

Le mot “solidarité” va alors prendre tout son sens. Dans quelle mesure les associations humanitaires peuvent-elles intervenir aujourd’hui pour aider des pays moins développés touchés par des catastrophes naturelles ?

I – Les interventions entreprises par les associations humanitaires. 

A – L’UNICEF et la communauté internationale.

Aujourd’hui, les associations humanitaires mènent un combat pour venir en aide aux victimes touchées par ces tragédies. Toutefois, les prises en charge de ces situations d’urgences peuvent être compliquées. En réalité, celles-ci ne vont pas se rendre directement sur place puisqu’un plan d’intervention va être dans un premier temps réalisé pour pouvoir au mieux répondre aux urgences et aux besoins des victimes. Au Vanuatu, suite à un cyclone, l’UNICEF a dû prendre en compte la destruction de l’aéroport pour mettre en place son plan d’intervention. A cause de cela, le président du Vanuatu a lancé un appel à la communauté internationale. Cet appel ayant été entendu, des fonds ont pu être débloqués par plusieurs pays comme le Royaume-Uni (2,8 millions d’euros),  l’Union Européenne (1 millions d’euros), l’Australie (3,6 millions d’euros). 

Dégâts au Vanuatu après le passage du cyclone. Par Matthew Barr. Image libre de droit, disponible sur : https://www.flickr.com/search/?text=vanuatu%20cyclone

B – Un budget à gérer.

Lorsque les associations humanitaires sont confrontées à une catastrophe, la répartition de leur budget va alors avoir une grande place dans l’aide qu’ils pourront apporter aux victimes les plus démunies, qui malheureusement, se trouvent le plus souvent dans les pays les moins développés. Face à cela les fonds seront répartis par secteur d’intervention (urgences de ces catastrophes, réhabilitations ..) et également par secteur géographique. Ces budgets sont importants pour ces associations. En effet, cela va permettre d’apporter l’aide dont chacun a besoin et ainsi permettre d’agir au plus vite. Care France est l’une de ces associations effectuant ces répartitions de budget. En effet, cela leur permet de répartir équitablement leur finance afin d’apporter l’aide que les pays ainsi que les victimes doivent recevoir. 

C – La mise en place de projets.

Pour agir le plus efficacement possible, celles-ci vont mettre en place des projets pour que les associations qui se trouvent dans le pays puissent intervenir et ainsi avoir une plus grande rapidité d’action dans les endroits les plus isolés. Le but de cela est de permettre aux victimes de pouvoir reconstruire leur vie au plus vite pour surmonter cette tragédie. Après leur avoir apporter une aide pour réhabiliter les plus démunis, des formations préventives vont avoir lieu auprès des populations.

Cette démarche des associations humanitaires encourage les populations à se protéger et à mettre en place des systèmes d’alerte, ce qui va leur permettre d’avoir une rapidité d’action plus efficace face à ces situations d’urgences, et donc pouvoir sauver des vies.

Seulement, celles-ci ne peuvent désespérément pas agir partout dans le monde puisque depuis quelques années, des changements climatiques ont lieu entraînant de plus en plus de catastrophes naturelles (cyclones, sécheresses, inondations …)

II – Des conséquences sociales et économiques indéniables. 

A – La société, quels problèmes ?

Les catastrophes naturelles n’ont pas qu’un impact environnemental. Celles-ci engendrent également de nombreux problèmes sociaux et économiques. On peut observer comme conséquences sociales de nombreux problèmes de santé publique ( malnutrition, anémie, épidémie, …) et naissent également des tensions entre les peuples. C’est le cas du Kenya qui a vécu une longue période de sécheresse, la réalité est telle que la population et le bétail ne pouvant plus pallier à ce manque de nourriture, a poussé les peuples à se battre entre eux pour accéder aux points d’eaux ou à se voler la moindre tête de bétail. 

Conséquence de la sécheresse au Kénya. Image libre de droit, disponible sur : https://www.flickr.com/search/?text=kenya%20s%C3%A9cheresse%20

B – L’économie en prend un « coût ».

Suite à ces catastrophes un problème économique va également se poser. En effet, même si les associations humanitaires reçoivent des fonds et interviennent pour venir en aide aux pays, les états vont aussi avoir un rôle à jouer. Ces catastrophes naturelles entraînent pour la plupart de gros dégâts et donc des coûts financiers importants (reconstruction de bâtiments, de routes…). Certains pays mettent alors en place des assurances aux services d’administrations publiques afin de pallier le mieux possible aux besoins de leur population.

Ces catastrophes naturelles entraînent le plus généralement le déplacement de personnalités importantes sur le lieu même de la tragédie comme ce fût le cas du président des Etats-Unis, Donald Trump, suite à l’ouragan Harvey. En se déplaçant, ceux-ci montrent aux victimes qu’ils sont présents, qu’ils les soutiennent dans cette épreuve mais la plus part du temps, le déplacement de ces personnes est le plus souvent pour des raisons politiques. En effet, le problème économique se pose et certains chefs d’états vont alors se poser la question de rediriger leur budget pour ces catastrophes vers d’autres projets puisque les coûts occasionnés peuvent parfois être très élevés, c’est donc pour cela qu’ils vont devoir débloquer des fonds. C’est là que les associations humanitaires interviennent. En effet, celles-ci vont faire des démarches, mettre en place des projets pour la collecte de dons que ce soit financiers, matériels ou la recherche de bénévole. 

La tempête Harvey a eu un impact tel que l’état à du mettre en place des centres d’accueils temporaires pour les victimes, les autorités avaient un devoir d’aider les plus démunis… Cette vidéo va vous permettre de voir à travers ce montage ce qui est arrivé et ce qu’on subit les victimes.

Par Jérôme Olivier, paru le 30 Août 2017. Vidéo libre de droit.

Lien de la vidéo : https://www.flickr.com/photos/86624822@N03/36919566805/in/photolist-Kcpca-Zf9QtY-YfsqXg

Pour pallier à ces coûts monstrueux, les états ainsi que les associations mettent en place des stratégies nationales pour prévenir la population des risques comme ce fût le cas en France. Effectivement, cette stratégie était prévue par la loi Grenelle 2 en 2010 qui n’a malheureusement été présentée qu’en Juin 2013 au conseil des ministres et a été proposée le 10 Juillet 2014 par la ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal lors de la Commission mixte inondations. Ces préventions permettraient alors aux gouvernements de se rendre moins vulnérable face à certaines situations tels que des inondations ce qui ne pourrait avoir qu’un effet bénéfique. 

Malheureusement, cette prévention n’est pas toujours respectée par les élus qui ont la responsabilité de délivrer des permis de construire sur des zones adaptées aux constructions. Ce manque de rigueur peut occasionner des tragédies comme lors de la tempête Xynthia qui a frappé la commune de Faute-sur-Mer et qui a entraîné la mort de 29 personnes. Les associations humanitaires dans ce cas là, doivent intervenir ce qui entraîne des coûts supplémentaires pour celles-ci même si les états contribuent aux premières dépenses pour venir en aide aux victimes.

Cette tempête a eu pour conséquence d’inonder une très grande surface qu’elle soit habitable ou agricole. Les élus de la commune ont donc dû répondre de leur faute.

Pour conclure, ces associations humanitaires sont une vraie aide pour les pays les moins développés puisqu’elles leurs apportent du soutien que celui- ci soit financier, matériel ou humain. Cette aide apportée montre la réelle solidarité qui peut naître suite à ces désastres. Malheureusement, celles-ci ne peuvent cependant pas tout prendre en charge c’est pourquoi les états jouent un rôle important pour prévenir ce genre de catastrophes et ainsi éviter des tragédies humaines et financières.

Pelletrat Héléna et Soittoux Manon

Bibliographie :
  • Rapport annuel Care France 2017 (en ligne), Care France, mis à jour en 2017 (consulté le mercredi 12 décembre 2018). Disponible sur:
    https://www.carefrance.org/ressources/documents/3/5992ae0-7195-RA-Care2017-BD.pdf 
  • Aider les victimes de catastrophes ( en ligne), Fondation France, mis à jour en 2018 ( consulté le mercredi 12 décembre 2018). Disponible sur: https://www.fondationdefrance.org/fr/aider-les-victimes-de-catastrophes
  • Keucheyan Razmig. Quand la finance se branche sur la nature. Le Monde diplomatique ( en ligne), parue le 6 mars 2014, consultée le 12 décembre 2018. Disponible sur: https://www.monde-diplomatique.fr/2014/03/KEUCHEYAN/50199
  • Meyerfeld Bruno. Au Kenya, la guerre de l’eau enflamme la vallée du Rift. Le Monde ( en ligne), parue le 14 mars 2017, consultée le 12 décembre 2018. Disponible sur: https://www.lemonde.fr/planete/article/2017/03/14/au-kenya-la-guerre-de-l-eau-enflamme-la-vallee-du-rift_5093954_3244.html
  • Olivier Jérôme, Le drame qui s’est produit au Texas nous rappelle un peu brutalement combien l’être humain est peu de chose face aux forces de la nature. In flickr (en ligne). Flickr paru le 30 Août 2017. (consulté le 5 janvier 2019). Disponible sur : https://www.flickr.com/photos/86624822@N03/36919566805/in/photolist-Kcpca-Zf9QtY-YfsqXg
  • Paris, Gilles. Etats-Unis: Donald trump à l’épreuve de la tempête Harvey. Le Monde (en ligne), parue le 30 Août 2017, consultée le 12 décembre 2018. Disponible sur: https://www.lemonde.fr/tempete-harvey/article/2017/08/30/etats-unis-donald-trump-a-l-epreuve-de-la-tempete-harvey_5178257_5177961.html
  • Perry, Frank. Vue aérienne de la côte entre la Rochelle et l’Aiguillon-sur-mer, après le passage de la tempête Xynthia (paysage). In Le monde (en ligne), publié le 7 mars 2018 (8 janvier 2018). Disponible sur: https://www.lemonde.fr/societe/article/2018/03/07/tempete-xynthia-l-etat-et-la-commune-de-la-faute-sur-mer-vont-indemniser-des-victimes_5266871_3224.html
  • Radisson, Laurent. L’état se dote d’une stratégie national de gestions des risques d’inondation. Actu et Environnement. Parue le 11 juillet 2014 (consultée le 12 décembre 2018). Disponible sur: https://www.actu-environnement.com/ae/news/strategie-nationale-gestion-risques-inondation-22235.php4
  • Radisson, Laurent. Xynthia: les élus condamnés, la prévention mieux assurés ? Actu et Environnement. Parue le 12 décembre 2014 (consultée le 12 décembre 2018). Disponible sur: https://www.actu-environnement.com/ae/news/xynthia-proces-elus-condamne-plan-prevention-risque-inondation-responsabilite-23481.php4
  • Wéry, Claudine. Les ONG craignent un désastre à Vanuatu. Le Monde (en ligne), publié le 16 mars 2015, mis à jour le 17 mars 2015 (consultée le 12 décembre 2018). Disponible sur: https://abonnes.lemonde.fr/planete/article/2015/03/16/les-ong-craignent-un-desastre-a-vanuatu_4594186_3244.html
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