Partout dans le monde, les changements climatiques affectent de nombreux pays surtout les pays d’outre Mer et le continent africain qui ont malheureusement moins de ressources. Ces changements provoquent séismes, ouragans, sécheresses et affectent les populations du monde de différentes manières ( social, économique… ). Toutes ces catastrophes nous poussent à agir. Les dégâts que peuvent causer ces intempéries ne sont pas que de détruire des vies ou des habitations. Elles peuvent également créer des conflits au sein de la société, comme le manque de ressource financière d’un pays, la famine qui sont des conséquences qui ne sont le plus souvent observables qu’après ces fléaux. Ainsi, la création de nombreuses associations, l’aide financière que peut apporter différents pays, nous montrent le soutien du reste du monde.
Le mot “solidarité” va alors prendre tout son sens. Dans quelle mesure les associations humanitaires peuvent-elles intervenir aujourd’hui pour aider des pays moins développés touchés par des catastrophes naturelles ?
I – Les interventions entreprises par les associations humanitaires.
A – L’UNICEF et la communauté internationale.
Aujourd’hui, les associations humanitaires mènent un combat pour venir en aide aux victimes touchées par ces tragédies. Toutefois, les prises en charge de ces situations d’urgences peuvent être compliquées. En réalité, celles-ci ne vont pas se rendre directement sur place puisqu’un plan d’intervention va être dans un premier temps réalisé pour pouvoir au mieux répondre aux urgences et aux besoins des victimes. Au Vanuatu, suite à un cyclone, l’UNICEF a dû prendre en compte la destruction de l’aéroport pour mettre en place son plan d’intervention. A cause de cela, le président du Vanuatu a lancé un appel à la communauté internationale. Cet appel ayant été entendu, des fonds ont pu être débloqués par plusieurs pays comme le Royaume-Uni (2,8 millions d’euros), l’Union Européenne (1 millions d’euros), l’Australie (3,6 millions d’euros).
B – Un budget à gérer.
Lorsque les associations humanitaires sont confrontées à une catastrophe, la répartition de leur budget va alors avoir une grande place dans l’aide qu’ils pourront apporter aux victimes les plus démunies, qui malheureusement, se trouvent le plus souvent dans les pays les moins développés. Face à cela les fonds seront répartis par secteur d’intervention (urgences de ces catastrophes, réhabilitations ..) et également par secteur géographique. Ces budgets sont importants pour ces associations. En effet, cela va permettre d’apporter l’aide dont chacun a besoin et ainsi permettre d’agir au plus vite. Care France est l’une de ces associations effectuant ces répartitions de budget. En effet, cela leur permet de répartir équitablement leur finance afin d’apporter l’aide que les pays ainsi que les victimes doivent recevoir.
C – La mise en place de projets.
Pour agir le plus efficacement possible, celles-ci vont mettre en place des projets pour que les associations qui se trouvent dans le pays puissent intervenir et ainsi avoir une plus grande rapidité d’action dans les endroits les plus isolés. Le but de cela est de permettre aux victimes de pouvoir reconstruire leur vie au plus vite pour surmonter cette tragédie. Après leur avoir apporter une aide pour réhabiliter les plus démunis, des formations préventives vont avoir lieu auprès des populations.
Cette démarche des associations humanitaires encourage les populations à se protéger et à mettre en place des systèmes d’alerte, ce qui va leur permettre d’avoir une rapidité d’action plus efficace face à ces situations d’urgences, et donc pouvoir sauver des vies.
Seulement, celles-ci ne peuvent désespérément pas agir partout dans le monde puisque depuis quelques années, des changements climatiques ont lieu entraînant de plus en plus de catastrophes naturelles (cyclones, sécheresses, inondations …)
II – Des conséquences sociales et économiques indéniables.
A – La société, quels problèmes ?
Les catastrophes naturelles n’ont pas qu’un impact environnemental. Celles-ci engendrent également de nombreux problèmes sociaux et économiques. On peut observer comme conséquences sociales de nombreux problèmes de santé publique ( malnutrition, anémie, épidémie, …) et naissent également des tensions entre les peuples. C’est le cas du Kenya qui a vécu une longue période de sécheresse, la réalité est telle que la population et le bétail ne pouvant plus pallier à ce manque de nourriture, a poussé les peuples à se battre entre eux pour accéder aux points d’eaux ou à se voler la moindre tête de bétail.
B – L’économie en prend un « coût ».
Suite à ces catastrophes un problème économique va également se poser. En effet, même si les associations humanitaires reçoivent des fonds et interviennent pour venir en aide aux pays, les états vont aussi avoir un rôle à jouer. Ces catastrophes naturelles entraînent pour la plupart de gros dégâts et donc des coûts financiers importants (reconstruction de bâtiments, de routes…). Certains pays mettent alors en place des assurances aux services d’administrations publiques afin de pallier le mieux possible aux besoins de leur population.
Ces catastrophes naturelles entraînent le plus généralement le déplacement de personnalités importantes sur le lieu même de la tragédie comme ce fût le cas du président des Etats-Unis, Donald Trump, suite à l’ouragan Harvey. En se déplaçant, ceux-ci montrent aux victimes qu’ils sont présents, qu’ils les soutiennent dans cette épreuve mais la plus part du temps, le déplacement de ces personnes est le plus souvent pour des raisons politiques. En effet, le problème économique se pose et certains chefs d’états vont alors se poser la question de rediriger leur budget pour ces catastrophes vers d’autres projets puisque les coûts occasionnés peuvent parfois être très élevés, c’est donc pour cela qu’ils vont devoir débloquer des fonds. C’est là que les associations humanitaires interviennent. En effet, celles-ci vont faire des démarches, mettre en place des projets pour la collecte de dons que ce soit financiers, matériels ou la recherche de bénévole.
La tempête Harvey a eu un impact tel que l’état à du mettre en place des centres d’accueils temporaires pour les victimes, les autorités avaient un devoir d’aider les plus démunis… Cette vidéo va vous permettre de voir à travers ce montage ce qui est arrivé et ce qu’on subit les victimes.
Lien de la vidéo : https://www.flickr.com/photos/86624822@N03/36919566805/in/photolist-Kcpca-Zf9QtY-YfsqXg
Pour pallier à ces coûts monstrueux, les états ainsi que les associations mettent en place des stratégies nationales pour prévenir la population des risques comme ce fût le cas en France. Effectivement, cette stratégie était prévue par la loi Grenelle 2 en 2010 qui n’a malheureusement été présentée qu’en Juin 2013 au conseil des ministres et a été proposée le 10 Juillet 2014 par la ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal lors de la Commission mixte inondations. Ces préventions permettraient alors aux gouvernements de se rendre moins vulnérable face à certaines situations tels que des inondations ce qui ne pourrait avoir qu’un effet bénéfique.
Malheureusement, cette prévention n’est pas toujours respectée par les élus qui ont la responsabilité de délivrer des permis de construire sur des zones adaptées aux constructions. Ce manque de rigueur peut occasionner des tragédies comme lors de la tempête Xynthia qui a frappé la commune de Faute-sur-Mer et qui a entraîné la mort de 29 personnes. Les associations humanitaires dans ce cas là, doivent intervenir ce qui entraîne des coûts supplémentaires pour celles-ci même si les états contribuent aux premières dépenses pour venir en aide aux victimes.
Cette tempête a eu pour conséquence d’inonder une très grande surface qu’elle soit habitable ou agricole. Les élus de la commune ont donc dû répondre de leur faute.
Pour conclure, ces associations humanitaires sont une vraie aide pour les pays les moins développés puisqu’elles leurs apportent du soutien que celui- ci soit financier, matériel ou humain. Cette aide apportée montre la réelle solidarité qui peut naître suite à ces désastres. Malheureusement, celles-ci ne peuvent cependant pas tout prendre en charge c’est pourquoi les états jouent un rôle important pour prévenir ce genre de catastrophes et ainsi éviter des tragédies humaines et financières.
Pelletrat Héléna et Soittoux Manon
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