Le travail, acteur de notre bonheur ?

De nos jours, le travail prend une place très importante dans notre vie puisqu’il occupe la plus grande majorité de notre temps. Pour que notre travail ne devienne pas une tâche désagréable de notre quotidien, il est préférable de s’y sentir bien, d’avoir un vrai confort. Certes, le bonheur est avant tout un état d’esprit, mais il résulte surtout d’une satisfaction personnelle.  Sans celle-ci, il est très difficile de parler de bonheur. Ils sont beaucoup à s’être rendu compte que le travail était plus efficace lorsqu’il est réalisé par quelqu’un qui a le droit à un véritable confort de travail. C’est pour cela que beaucoup d’entreprises mettent en place des systèmes pour le bien-être de leurs salariés, mais ce n’est malheureusement pas le cas de tous. Dans quelle mesure peut-on dire que le travail à des répercussions sur notre bien-être ? Pour répondre au mieux à cette question, nous allons évoquer le lien entre bonheur et travail. Ensuite nous verrons certains éléments qui peuvent être contradictoires au bonheur dans le travail, et nous finirons avec le burn-out, la maladie qui coupe tout lien entre bonheur et travail.

Le bonheur au travail, c’est possible ?

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Comment le travail apporte-t-il du bonheur dans notre vie ?

Tout d’abord, la première question à se poser est  » de quoi dépend la satisfaction au travail? car en effet si on trouve encore des personnes qui aiment leur travail ce n’est pas pour rien ! Si l’environnement et les perspectives d’évolution sont deux points cruciaux pour se sentir bien dans son travail, ce ne sont pas les seuls. Le niveau de stress et le salaire sont deux points tout aussi important. De plus, comme le cite Vincent de Gaulejac : “Le travail est devenu l’un des principaux vecteurs de la réalisation de soi”, aussi, le travail est source d’enrichissement personnel. Mais, c’est principalement grâce aux entreprises dites « libérées » qu’il est possible de parler de bonheur au travail. Il est vrai que celles-ci ont eu l’idée de mêlé bien-être au travail et productivité, et à en voir les résultats l’idée est loin d’être mauvaise. Leurs buts sont de rendre les acteurs autonomes tout en fessant régner trois valeurs fondamentales dans leurs entreprises : l’intégrité, le respect et la solidarité. Si ce système a permis à l’entreprise de David LE GLANAER d’augmenter son chiffre d’affaires, il a surtout aidé les employés à s’y sentir bien et à aimer venir travailler. Maintenant, pour le bien-être des salariés, certaines entreprises font de grand pas en avant, en créant un environnement plaisant par exemple, c’est très encourageant pour le futur et qui n’aimerait pas de travailler dans de bonnes conditions ?
Si le bonheur au travail résulte des efforts fournis par les entreprises, la vocation y joue un grand rôle aussi !

La vocation, un avantage dans notre bien-être

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Stendhal disait :  la vocation, c’est d’avoir pour métier ça passion  ! Il n’est visiblement pas le seul à l’avoir compris puisque beaucoup se son rendu compte que s’ils voulaient être heureux sur leur lieu de travail il fallait faire de leur passion un métier. Faire coïncider ses passions et son travail, on en rêve tous, Marion l’a fait ! Effectivement, dans le document : » S’épanouir au travail : une utopie ?  » Marion, professeur d’histoire-géographie explique qu’elle s’épanouit dans son travail. Vous vous demandez pourquoi ? C’est simple, elle est passionnée par le fait d’enseigner et par l’histoire, un bon compromis qui lui réussit plutôt bien ! Mais, c’est loin d’être la seule. En effet, 79 % des enseignants déclarent être animés par leur travail malgré que se soit un métier qui provoque du stress et du mal-être. Vous l’aurez donc compris : l’une des meilleures conditions pour s’épanouir au travail est de trouver sa voie, le confort ne suffit pas si le métier ne vous plaît pas. Avoir le sentiment d’être utile est aussi très important pour ce plaire dans sa profession, comme par exemple être infirmière c’est une manière de rendre servir à un malade et de prendre confiance en sois. Le métier d’infirmière fait partie du trio de tête des métiers où il nécessite une vocation avec le métier d’agriculteur et celui d’enseignant.
Un bon environnement, de bonnes conditions de travail, des perspectives d’évolution, un salaire, une passion, un sentiment d’entraide et de solidarité, des rencontres, des projets, sont des points cruciaux d’un sentiment de bonheur au travail. Même si malheureusement, ceux-ci ne suffisent pas toujours !

Des éléments perturbateurs de ce confort ..

Le stress

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On parle de stress au travail lorsqu’une personne est soumise à un déséquilibre entre ce qui lui est demandé de réaliser dans le cadre professionnel et les moyens dont elle dispose pour y parvenir. Ces situations de stress ont un coût pour la santé, et dans une suite logique elles en ont aussi sur le fonctionnement des entreprises qui ont des salariés victimes de situations de stress. On dit qu’il n’y a pas de bon ou de mauvais stress, pourtant le stress au travail pourrait être vu comme un mauvais stress suite aux situations qui en résultent (moins bonne productivité, journées de travail perdu, etc.). D’après le ministère de la santé, les femmes sont plus souffrantes suite à leur travail, effectivement il est dit que 37% d’entre elles sont touché par une souffrance physique contre 24% pour les hommes.
Peut-on parler de bonheur au travail lorsque le stress est de la partie ? Cela semble difficile, et malheureusement le stress n’est pas la seule raison d’un mal-être dans l’activité professionnelle d’un individu.

Un patron oppressant

Devoir demander l’autorisation à son patron pour se rendre aux toilettes, avoir des temps de pauses presque inexistantes sont des choses qui vous semblait terminé ? Détrompez-vous ! Il existe malheureusement encore des entreprises où les employés se rendent au travail « à reculons » suite aux situations de travail que leur font vivre leurs patrons. On appelle ça un « management toxique », qui fait l’objet de l’étude de Chantal Vender Vorst. Ce comportement est un élément perturbateur du bonheur au travail puisqu’il rend les employés impuissants, dévalorisés, voire même démotivés. Le but d’un manageur toxique est de diminuer les autres pour se grandir, ce phénomène conduit donc à l’isolement. Être heureux au travail lorsque l’on est victime de management toxique est impossible, ce sont deux éléments contraires.

Une charge trop lourde de travail

En France, près d’un salarié sur trois a du mal à concilier vie professionnelle et vie privée et un tiers des salariés estime consacré trop de temps à son travail. Les charges de travail augmenteraient-elles ? C’est bien ce que nous dit l’article du site Challenges. En effet, les salariés sont pessimistes quant à l’évolution des conditions de travail en France, ils sont 34% à se rendre compte d’une dégradation plus que d

‘une amélioration. Il est vrai que

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les salariés sont sans cesse sollicités par des appels téléphoniques, des mails, et des texto, ce qui fait qu’il devient très difficile pour eux de se déconnecter du travail. Et comment être heureux lorsque l’on a plu le sentiment d’avoir une vie privée ? Cela paraît impossible ! Pourtant, la vie privée déborde aussi sur la vie professionnelle, « Qui n’a jamais commandé un livre ou réservé une place de concert au boulot ? », en moyenne un cadre passe une heure par jour à faire autre chose que de travailler pour son entreprise. Il est tout de même conseillé de prendre de la distance avec son travail, de faire un pas de coté, et c’est aussi très important d’avoir une autre source d’épanouissement que son travail.
Malheureusement, ces éléments négatifs rencontrés au travail peuvent avoir de graves conséquences.

 

La maladie du Burn-Out : une barrière entre bonheur et travail ?

Qu’est ce que le burn-out ?

 

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Le burn-out est un syndrome de l’épuisement professionnel, c’est un état dépressif lié au milieu professionnel. Même s-il n’est pas encore reconnu comme une maladie professionnelle, on peut dire que c’est tout comme ! Ce phénomène touche maintenant 17% des employés, ce qui représente malheureusement un grand chiffre de personne touchées. Ce chiffre serait-il dû au fait que 58% des salariés affirment que les conditions de travail ne cessent d’empirer depuis ses 3 dernières années ? Les causes du burn-out sont variées : journées de travail longues, surcharge de travail, pression des délais, travail monotone mais surtout, il se déclenche suite à un prolongement constant du stress au travail, c’est un « ras le bol » ! Cette maladie se distingue en quatre phases : la phase d’alarme, celle de résistance (c’est lorsque le métabolisme s’adapte aux sensations du stress), la phase de rupture et pour finir la malheureuse phase d’épuisement. Le burn-out ne touche pas seulement une personne en particulier mais il touche toutes les personnes de l’entourage des victimes.

Les impacts qu’il engendre

Le burn-out entraine de nombreux symptômes comportementaux. Les personnes touchées se voient perdre de l’énergie, ils deviennent incapables de faire face aux situations de tension, ils sont très nerveux.  Julie, victime d’un burn-out, à expliquer dans un témoignage qu’elle pouvait oublier de s’alimenter et de prendre des nouvelles de ses proches, seul le travail comptait. Elle en est arrivée à un stade où son chef l’a menacé de « vacances forcées » et en plus de ça, son sommeil ne l’a reposait plus. Virginie est aussi une victime d’un burn-out, sa famille entière en a été t

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ouché puisqu’elle devenait insupportable avec eux et leur mettait une grosse pression. Tout le monde n’a pas les mêmes symptômes du burn-out. Une personne en plein burn-out se voie perdre de sa forme physique, est en chute émotionnelle (un épuisement émotionnel qui peut nuire au bien-être de la personne) et connaissent aussi des impacts financiers suite au coût des nombreux médicaments et à la diminution des revenus (les personnes en burn-out sont en arrêt de travail pour une durée moyenne de 7 mois.) Le burn-out engendre de nombreux impacts qui peuvent être différents d’une personne à une autre. Mais, comment s’en sortir ?

Comment le soigner ?

Pour renaitre du burn-out, un véritable travail est à réalisé de la part des malades. Il faut d’abord prendre du recul, penser à autre chose que le travail et vivre pour soi. Le travail manuel est aussi un aide efficace pour s’en sortir. Il ne faut pas hésiter à parler avec d’autres personnes qui subissent le burn-out et privilégier les dynamiques de groupe. Mais le plus important reste le travail sur soi et le suivi socio médical bien sûr. Lorsqu’une personne ayant été malade retourne au travail, il ne faut pas qu’elle comète les mêmes erreurs qu’elle à pu faire auparavant et il faut surtout avoir beaucoup de soutien.

Pour conclure…

Dans certains cas, le travail est une véritable source de motivation et de bonheur grâce aux bonnes conditions de travail, à la solidarité, aux projets, aux passions… Mais il devient malheureusement de plus en plus une corvée pour des personnes qui sont victimes de stress, de pression de la part de son patron, d’une surcharge de travail, et pour les pires : d’un burn-out.

IELSH Laurène, SACCOMANI Pauline

Bibliographie

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