La fuite des cerveaux. « Cerveaux » en fuite, « cerveaux » en réussite?

         Un « cerveau » c’est la pièce maîtresse de la réussite d’un docteur ou d’un chercheur. La « fuite » c’est le fait de partir loin de chez nous afin de trouver un meilleur équilibre de vie. Alors la fuite des cerveaux, qu’est-ce que c’est ? En 2012, c’est plus de 7 600 étudiants français qui partent finir leurs études ou commencer une carrière en Amérique.

Ces cerveaux réussissent ils en Amérique ? Ce sujet engendre donc beaucoup de questions :

L’Amérique est-elle vraiment bénéficiaire de l’arrivée de ces cerveaux ?

Arrivés aux Etats-Unis, les cerveaux trouvent ils l’argent et le bonheur rêvé ?

S’intègrent-ils vraiment ?

 L’Amérique, une terre d’accueil …

         La France envoie plus de 77 000 étudiants dans le monde entier dont 7 600 en Amérique. En effet selon Le Monde en 2007 il est dit que 3% des chercheurs français et 40% des économistes français s’expatrient aux USA. De plus, le journal L’expansion de 2007 nous affirme que 3,8% des diplômés partent à l’étranger dont 2 000 thésards, et que 300 000 cadres français travaillent de l’autre côté de l’Atlantique. Sur 41 chercheurs français qui publient des études scientifiques, 40% finissent par partir aux Etats-Unis et pour preuve, d’après la journaliste Annie KAHN du journal Le Monde, les 10 français expatriés, les plus productifs, publient autant que l’Institut Pasteur. Ce sont donc bien les meilleurs qui sont touchés par l’expatriation en priorité comme nous l’indique le périodique scientifique Science et Avenir.

En prenant l’exemple de l’Espagne, où la fuite des cerveaux peut être assimilée à la France, le taux de chômage chez les jeunes en 2005 était de 20% en 2012 il est désormais à 50%, ce qui une forte augmentation dû à l’expatriation en hausse des jeunes diplômés. Chez les docteurs, le taux de chômage est faible aux USA (1,9%) contrairement à la France qui à un taux environ 4 fois plus élevé (7,4%).

D’après le magasine de la recherche européenne écrit par la commission européenne, 75% des européens ayant réalisés un doctorat aux Etats-Unis s’y installent. Dans l’interview de Ionna Koehler travaillant à l’Institut Montaigne, approuve cette idée en affirmant que 150 doctorants sur 10 000 partent aux USA et que sur ces 150, il y en a 70% qui s’y installent.

Mais alors que trouvent nos cerveaux aux Etats-Unis pour s’y installer ?

 … Où l’on trouve confort et bien-être.

         Nos étudiants trouvent tout d’abord un certain confort en Amérique, en effet, d’après le site internet Linternaute, ils vantent l’accueil et l’environnement de travail de ce pays, par exemple le remboursement de billet d’avion ou encore le bureau et l’ordinateur de travail prêt dès l’arrivée ce qui est impensable en France.

Ce même site internet, nous montre que nos jeunes diplômés trouvent en plus du confort, beaucoup de responsabilités, un étudiant a témoigné sur ce site qu’à 32 ans on peut diriger une équipe de 30 personnes.

Nos jeunes « têtes » rechercheraient donc le confort et les responsabilités, mais ils trouvent en plus un meilleur salaire, à l’heure où, d’après le journal économique Courrier International de 2012, parvenir à gagner 1 000€ est la nouvelle ambition de la jeunesse.

D’après la vidéo de l’Institut Montaigne, le salaire moyen est de 10 000$ en France alors qu’aux Etats-Unis il est à 22 500$. Stéphanie, une jeune diplômée travaillant à l’université de Massachusetts gagne 31 000$ par an, en France elle aurait touché au maximum 25 000$ et encore, elle est loin des salaires du privé dans le pays qui s’élèvent à 60 000$ minimum.

En arrivant aux Etats-Unis, les expatriés ont donc un salaire plus élevé ainsi que des opportunités professionnelles plus nombreuses.

Cependant de retour en France, l’emploi ne serait plus assuré, mais alors pourquoi la majorité retourne à leur pays d’origine.

 Mais quelques années après: le retour au pays.

         80% des jeunes scientifiques reviennent au pays au bout de quelques années, surement dû à une France trop casanière, d’après l’article de Franck DEDIEU dans le journal L’expansion de 2007. Beaucoup d’étudiants partent à l’étranger sur une courte durée (moins d’un an) dans le cadre du programme « Erasmus ». Un étudiant sur 5 choisit de rester sur place malgré le mal du pays et l’éloignement familiale.

Malgré ce que l’on peut croire, Saeed PAIVANDI auteur de l’article de l’atlantico, nous montre que l’Amérique n’est pas le seul pays d’accueil pour les jeunes diplômés, en effet la France se situe au 3ème rang des destinations préférées des étudiants et chercheurs étrangers au niveau mondial en 2010. La France ne perd pas tous ses talents car malgré l’envoie de 77 653 étudiants à l’étranger, elle en reçoit 288 540 (chiffre de l’année 2011-2012). Lorsque ses étudiants reviennent d’Amérique, ils rapportent une expérience et un savoir-faire qui est sans aucun doute une source richesse pour la France.

Franck DEDIEU nous souligne aussi, que finalement la France se montre assez douée pour attirer des talents extérieurs, mais pas assez pour garder ses meilleurs éléments au pays. Par cette faiblesse, le gouvernement essaie de trouver des solutions pour faire revenir ses talents et en attirer d’autres, en améliorant les offres d’emploi, en donnant une meilleure autonomie aux universités, en faisant de grand emprunt dans le domaine des grandes études.

 

         On peut conclure que la fuite des cerveaux touche le monde entier, chaque pays développés perdent et reçoivent des cerveaux qui permettent au pays d’avoir l’expérience de plusieurs nations.

Nous avons pu constater que les jeunes diplômés partent à l’étranger à la recherche d’un meilleur confort professionnel, d’une plus grande responsabilité et enfin d’un salaire plus élevé.

Certain s’installent dans le pays d’accueil mais la plus grande partie finit par revenir à leur pays natal.

Les « cerveaux » en fuite réussissent, mais sur une courte durée car le manque du pays les font rentrés.

Leur retour permet à la France de rester un « brain-gainer », mais pour combien de temps ?

Rolandi Marion et Drezet Sylvia

 Bibliographie:

–          Blondel, Danièle. Que connait-on de « la fuite des cerveaux » ?. conférence du 6 octobre 2004, 4p

–          Commission Européenne [en ligne]. L’aimant américain. RDT info, numéro spécial, août 2003. Disponible sur : http://ec.europa.eu/research/rtdinfo/special_rh/article_138_fr.html

 

–          Dedieu, Franck. La France perd ses cerveaux. L’expansion, septembre 2007

 

–          DL. Ce sont les meilleurs qui partent. Sciences et avenir, septembre 2007

–          Institut Montaigne [en ligne]. La fuite des cerveaux français aux Etats Unis. Disponible sur : http://www.dailymotion.com/video/xfrasz_la-fuite-des-cerveaux-francais-aux-etats-unis_news?search_algo=2#.UMD753cVdJY

 

–          Institut Montaigne. La fuite des cerveaux français vers les USA s’accélèrent. France-Amérique, 22 novembre 2010

 

–          Kahn, Annie. Eco friction, relativise la fuite des cerveaux. Le Monde, 21 juin 2007

 

–          Linternaute [en ligne]. La fuite des cerveaux ? Disponible sur : www.linternaute.com

–          Paivandi, Saeed. Fuite des cerveaux : La France est-elle en train de perdre ses talents ?, atlantico.fr, 7 novembre 2012

 

–          Perez-Lanzac, Carmen. 1000€ ? Un salaire rêvé pour les jeune diplômés. Courrier International, n°1116, 22 au 28 mars 2012, p19

Publié dans Partir-Venir | Marqué avec , , | 2 commentaires

L’éducation et les voyages humanitaires

Une mission humanitaire permet d’apporter une aide à des populations sinistrées, pauvres ou confrontées à des guerres. Elle a pour principe de promouvoir le respect de l’être humain, son bien-être et son bonheur ainsi que d’améliorer la condition des hommes. L’aide apportée peut être par exemple une action sur l’éducation. En effet, l’éducation est la base du développement d’un pays. Mais plusieurs facteurs freinent son amélioration comme la pauvreté des pays, le manque d’infrastructures, les inégalités sociales,… Bien que l’aide humanitaire soit généralement bénéfique pour les pays, certains aspects de ces voyages restent encore négatifs. Ainsi il peut être intéressant de s’interroger sur les limites des voyages humanitaires en matière d’éducation. Une première partie traitera les aspects positifs du voyage humanitaire, une deuxième les côtés néfastes puis une dernière appuiera les conséquences politiques, économiques et sociales de l’éducation.

 Les bienfaits du voyage humanitaire

Partir en voyage humanitaire permet aux pays en difficultés une aide au développement. L’un des points à améliorer pour les intervenants est  l’accès et la qualité de l’éducation. En effet, une scolarisation bien adaptée est un moteur à la croissance. Mais dans les pays du Sud, encore beaucoup trop d’enfants ne sont pas scolarisés. C’est pourquoi l’un des objectifs des voyages humanitaires est d’augmenter la fréquentation de l’école par les enfants et ainsi contribuer au développement. Pour ce faire les organismes humanitaires organisent des programmes de reconstruction d’infrastructures, de développement de programmes scolaires adaptés… Les intervenants ont pour rôle d’apprendre aux enfants locaux à lire et à écrire dans leur langue natale, pour qu’ils puissent participer à la croissance du pays. L’école doit être en mesure de dispenser des notions de santé et d’agriculture. Ainsi que d’apprendre aux locaux à utiliser l’eau sans la gaspiller. C’est pourquoi les programmes scolaires les plus adéquats sont en synergie avec la culture locale et avec les besoins de chaque pays. «  l’Unicef défend un concept d’école communautaire, capable de dispenser des repas, des soins et des conseils de nutrition, d’alphabétiser les parents et de les impliquer dans la gestion du matériel et dans le contenu des cours ». Les élèves ainsi formés peuvent contribuer à l’évolution des états. Les humanitaires s’appuient sur ces principes pour développer une éducation efficace. Ces écoles apportent d’indiscutables bénéfices aux populations concernées en termes de santé publique ou d’accès à la citoyenneté. De plus la scolarisation permet de protéger les enfants de l’exploitation à laquelle ils sont souvent victimes. Mais malgré les avantages de l’intervention des pays du Nord vis-à-vis des pays en voie de développement, il reste encore des points à améliorer.

 Les limites du voyage humanitaire

En effet, bien que les humanitaires jouent un rôle important pour les pays du Sud, leurs interventions ne sont parfois pas de qualité. Dans ce cas leurs actions sont plus négatives que positives. Dans certaines classes, la langue enseignée est la langue de l’instituteur et non pas celle des locaux. Ainsi, les enfants apprennent le français ou l’anglais par exemple, avant de maîtriser leur langue natale. Il leur est donc difficile d’intégrer ce qui leur est enseigné. D’où un manque d’intérêt pour certains élèves qui se traduit par une baisse des résultats scolaires puis par un abandon de l’école. Encore dans de nombreux pays le système scolaire est basé sur le modèle des pays du nord. Par exemple, l’enseignement laisse une place trop importante aux mathématiques, aux sciences et aux langues étrangères. Ces programmes scolaires  ne sont pas adaptés pour des pays en voie de développement. De plus, avec la gratuité de l’école, de plus en plus d’enfants sont scolarisés. Ce qui serait un point positif si le nombre d’enseignants avait lui aussi augmenté, ce qui n’est pas le cas. Les salles de classes se retrouvent alors surchargées. Le ratio est en moyenne de 50 élèves pour un professeur. Par conséquent, même si de plus en plus d’enfants vont à l’école, l’enseignement prodigué n’est pas toujours de bonne qualité. Pour réduire ce problème de manque d’enseignants, les Etats privilégient du personnel moins qualifié, moins formé et moins rémunéré que les instituteurs titulaires. Ceci à « un impact sur la qualité de l’enseignement. Si certains compensent par leur motivation, d’autres n’ont tout simplement pas le niveau nécessaire. «Cela a un impact sur la pédagogie, à laquelle ils ne sont pas formés, et contribue au décrochage de nombreux élèves.» Voyons quelles sont les conséquences sur le plan politique, économique et social de l’accès à l’éducation.

 Les conséquences économiques, sociales et politiques de l’éducation

Conséquences politiques

L’éducation est nécessaire au développement d’un pays et à l’émancipation des personnes qui y résident. Certaines associations viennent en aide aux pays en voie de développement dans ce domaine. Ceci entraîne de nombreuses conséquences économiques, sociales et politiques … Même s’il existe des pays démocratiques avec un taux de scolarité faible et inversement des pays sous un régime totalitaire dont le taux de scolarité est élevé il est établi que l’éducation favorise la démocratie. A travers l’UNESCO, l’ONU enseigne l’esclavagisme transatlantique, l’holocauste et d’autres formes de génocide qui ont pour but d’aider les apprenants à être pus vigilants en ce qui concerne les gouvernements totalitaires. Une étude menée en Afrique Subsaharienne a démontré que l’accès à l’école primaire sensibilise les populations à la démocratie. «Les personnes en âge de voter qui ont suivi des études primaires sont 1.5 fois plus susceptibles de soutenir la démocratie que les personnes qui ne sont pas instruitesCelles qui ont suivi des études secondaires sont 3 fois susceptibles de soutenir la démocratie. Plus les études sont longues, plus les connaissances au niveau politique sont importantes par la diffusion (internet ou autres supports d’informations) des idées et des valeurs venant d’autres pays. L’éducation est donc un rempart à l’autocratie. Elle contribue aussi au changement des idéologies des personnes dans le domaine social en promouvant l’égalité des sexes , en permettant l’amélioration des conditions de vies des populations et en abaissant le taux de mortalité infantile.

Conséquences sociales

Il faut savoir que près de 50 % des élèves non scolarisés sont des filles. L’éducation leur permettrait d’obtenir un emploi, de se prendre en charge et ne pas avoir à dépendre de leur mari: Elle joue donc un rôle très important quant à l’indépendance de la femme. La connaissance des effets du VIH/SIDA ainsi que les précautions à prendre pour ne pas être au contact de la maladie demande la mise en place de structures spécifiques d’informations. Établir un «planning familial» comme en France serait une solution. La médecine seule ne peut empêcher la propagation du VIH/SIDA, l’éducation sexuelle non plus, cependant la conjugaison des deux et/ou l’éducation peuvent la freiner. 81% des femmes qui ont eu une scolarisation primaire et qui sont passées au niveau supérieur ont connaissance des risques encourus lors d’un rapport sexuel non protégé contre 59% sans informations. De plus, par l’éducation le nombre d’enfants par femme est réduit. « Au Mali, par exemple, les femmes qui ont suivi des études secondaires ou supérieures ont en moyenne trois enfants alors que celles qui n’ont pas été scolarisées ont en moyenne sept enfants ». La mortalité infantile diminue elle aussi. En effet, les femmes sont plus informées sur les infrastructures mis à leur disposition pour accoucher, sur les maladies qui peuvent toucher leurs nourrissons et prennent des mesures «hygiéniques» pour s’en occuper. La mise en place d’une éducation de qualité est donc un moyen de lutte privilégié face à de nombreux problèmes sociaux. L’éducation réduit également la pauvreté et  promeut la croissance économique.

Conséquences économiques 

 Les plus forts rendement de l’éducation sont observés dans les pays à faible revenu : une année de scolarisation supplémentaire se traduit par une augmentation de 10 % du revenu. Plusieurs pays ont introduit un système de bourse lié à l’assiduité à l’école. L’éducation peut également stimuler la croissance économique. Une étude menée sur 50 pays entre 1960 et 2000 a montré qu’augmenter d’un an le nombre d’années d’études moyen dans la population faisait augmenter le PIB de 0,37 % par an. L’amélioration des capacités cognitives qui en résulte a un effet nettement supérieur, et l’effet combiné est d’augmenter le PIB de 1 % par an. En faisant progresser la productivité des pauvres, une éducation plus équitable peut faire augmenter la croissance globale ainsi que la part de la croissance qui profite aux personnes se trouvant au-dessous du seuil de pauvreté.

Conclusion

Nelson Mandela a déclaré que «l’éducation est l’arme la plus puissante que nous puissions utiliser pour changer le monde». L’éducation est donc un important facteur d’évolution  économique, social et politique en agissant sur des problèmes tels que l’égalité des sexes, la réduction de la pauvreté, de l’analphabétisation, de la mortalité infantile, de la progression du VIH/SIDA et de l’amélioration la santé maternelle.  Si pour certains pays l’école est accessible à tous, nombreux sont encore les enfants qui n’y ont pas accès, Le manque d’infrastructures, de matériels (livres, crayons, ardoises, tableaux…), le nombre excessif d’élèves (parfois 50 par classe pour un professeur) ou encore de personnels non qualifiés bloque le système éducatif ce qui à pour conséquence l’arrêt précoce de l’école par la plupart des élèves en échec scolaire. Le personnel non qualifié s’explique par le fait que l’augmentation du nombre de professeurs ne suit pas celui des élèves, de ce fait les enseignants contractuels sont envoyés pour venir en aide à ces pays mais ne s’adaptent pas au milieu où ils sont et exercent mal leur métier. Le problème des infrastructures et du manque de matériel s’expliquent par la pauvreté du pays.  L’évolution du pays est menacée si nous n’arrivons à briser ce cercle vicieux, c’est pourquoi des remises de dettes ont été instaurées dans le but de mettre l’argent de la dette dans le domaine éducatif, il faudra voir par la suite si cet accord a été respecté par tous les pays concernés.

 Bibliographie

Aide et Action [en ligne] [consulté le 4 novembre 2012]. Disponible sur :http://www.aide-et-action.org.

 

– UNESCO. Atteindre les enfants non scolarisé est crucial pour le développement. Bulletin d’information de l’ISU (Institut Statistique de l’UNESCO),[en ligne], Juin 2012, n°18 [consulté le samedi 17 novembre]. Disponible sur: http://www.uis.unesco.org/FactSheets/Documents/fs-18-oosc2-fr.pdf

 

 – BRAQUEHAIS, Stéphanie. Kenya: Avec la gratuité, les enfants des rues vont à l’école. Alternatives économiques [en ligne]n°34, Mars 2007.Disponible sur: http://www.alternatives-economiques.fr/kenya–avec-la-gratuite-2c-les-enfa_fr_art_348_27728.html

 

– DEHAIS, Béatrice et FREMEAUX Philippe. L’éducation pour tous c’est possible  Alternatives économiques [en ligne] n°175, Novembre 1999. Disponible sur: http://www.alternatives-economiques.fr/l-education-pour-tous-2c-c-est-poss_fr_art_130_13149.html

 

–Image publiée le 27 Avril 2012 [en ligne] [consulté le 11 Novembre 2012]. Disponible sur http://www.pasdeducationpasdavenir.org.

 

– MARTIN, Vanessa.  Contre l’exploitation, l’éducation. Altermondes n°28, p37.

 

– MONNET, Vincent. Le Sud à l’école de l’inégalité. In Université de Genève [en ligne] Campus n°101. Disponible sur : http://www.unige.ch/communication/Campus/campus101/recherche3/3RE3education.pdf

 

– NAFA, Amar. Tous à bonne école: un pari loin d’être gagné. Alternatives Internationales Hors-série n°007, Décembre 2009. Disponible : http://www.alternatives-economiques.fr/tous-a-bonne-ecole–un-pari-loin-d-_fr_art_266_46633.html

 

– UNESCO. l’UNESCO et l’éducation «Toute personne a droit à l’éducation». UNESCO 2011, [en ligne] publié en Novembre 2011. Disponible sur: http://unesdoc.unesco.org/images/0021/002127/212715f.pdf

 

 

Publié dans Partir-Venir | Marqué avec , , , , | 4 commentaires

La mobilité du travail de la France vers la Suisse

Dans le cadre de la mobilité, les économies nationales interfèrent de plus en plus entre elles avec une intensification des relations économiques, de marchandises ou d’humains. En effet le travailleur transfrontalier habite en France tout en travaillant à l’étranger dont Allemagne, Suisse, Luxembourg. Ceci est le quotidien de plusieurs milliers de personnes.

Mais qu’est-ce que être travailleur frontalier ?

Être travailleur frontalier en Suisse, c’est posséder un statut particulier qui permet de travailler en Suisse et vivre en France (ou dans un autre pays de l’Union européenne). On parle également de travailleur frontalier suisse lorsque celui-ci est de nationalité suisse et qu’il décide de travailler en Suisse et de s’installer en France ou ailleurs dans l’UE.

D’après le thème socioculturel qui nous a été proposé « partir-venir, voyage, mobilité, migration » nous nous sommes intéressés à la mobilité du travail de la France vers la Suisse plus précisément dans l’Arc Jurassien. De nos jours de plus en plus de français vont  travailler en Suisse. Selon les chiffres de l’Office fédéral de la Statistique l’on dénombre en 2012, 262 094 travailleurs transfrontaliers en Suisse dont 40 386 dans l’Arc Jurassien Suisse. Ces chiffres ne cessent d’augmenter d’années en années car en 2007 il y avait  20 412 frontaliers dans l’Arc Jurassien et seulement 12 800 en 1999. De plus le travail frontalier s’est tertiarisé et féminisé.

Source : OSTAJ

Être travailleur transfrontalier franco-suisse, oui mais a quels prix ?

Nous exposerons dans un premier temps le prix économique avec le salaire et les impôts du frontalier, et les finances ensuite le prix social et culturel  et enfin le prix environnemental avec le transport, le développement du covoiturage.

Le prix économique

La question du salaire suisse est pour beaucoup d’étrangers qui recherchent un emploi en Suisse une vraie interrogation : « Quel salaire demander en Suisse ? Les salaires à Lausanne sont-ils les mêmes qu’à Neuchâtel ou Berne ? ».

Le taux de change est de 1.21, c’est-à-dire que 1 euro équivaut 1.21 franc suisse.

Le salaire en Suisse (exprimé en brut mensuel, toutes fonctions et tous secteurs confondus) était en moyenne de 5 979 francs suisses (soit environ 71 750 francs suisses bruts annuels). Pour les postes nécessitant le plus de qualifications (cadres supérieurs et cadres moyens, experts…), les salaires mensuels bruts moyens varient d’un peu plus de 5 600 (Restauration) à  un peu plus de 16 740 francs suisses (secteur bancaire et financier). Tous secteurs d’activité confondus, le salaire en Suisse des postes les plus qualifiés est d’un peu plus de 11 830 francs suisses en moyenne. Les postes de cadres moyens en Suisse sont rémunérés en moyenne 9 150 francs suisses bruts mensuels. L’hôtellerie restauration est le secteur qui propose les rémunérations les plus basses (5 292 francs suisses bruts mensuels), et les secteurs de l’industrie du tabac (15 361 francs suisses), de l’industrie chimique (14 471 francs suisses) et le secteur bancaire et financier (14 342 francs suisses) sont les trois secteurs qui proposent les meilleures rémunérations (données 2008).

 

Les salaires en Suisse par secteur d’activité

Salaires bruts moyens pour quelques secteurs d’activité (source OFS) Total
Suisse
Industrie du tabac 8’342
Recherche et développement 8’522
Secteur bancaire et financier 9’331
Télécommunications 8’527
Industrie chimique, cokéfaction 7’236
Assurances 7’653
Enseignement 7’168
Activités informatiques 8’445
Edition, impression, reproduction 7’292
Horlogerie, fabrication d’instruments de précision 6’446
Santé et activités sociales 5’949
Tous secteurs 5’928
Industrie alimentaire et boisson 5’269
Hôtellerie et restauration 4’106

.

On peut donc voir que l’Arc Jurassien Suisse demeure un marché du travail attractif et offre de nombreuses possibilités d’emplois pour les frontaliers.

Dans les cantons de l’Arc Jurassien Suisse (Berne, Vaud, Neuchâtel, Jura) les impôts sont payés dans l’Etat de résidence. C’est-à-dire qu’une personne travaillant en Suisse et habitant en France devra effectuer une déclaration de revenus dans son pays.

Mais dans certains cantons il est possible de payer ses impôts à la source si l’on séjourne en Suisse plus de 45 nuitées par an.

En moyenne sur le troisième trimestre 2012, le taux de chômage  s’établit à 10,3 % de la population active en France. En Suisse à l’inverse le taux de chômage est de 3% mais qui cependant devrait légèrement augmenter sous peu. En cas de chômage en Suisse à 100%, les frontaliers qui résident en France bénéficient des prestations chômages françaises. Les droits du chômage sont les mêmes pour tous les travailleurs.

Le travailleur frontalier bénéficie en Suisse d’un salaire plus élevé qu’en France avec des variations importantes dans certains secteurs d’emplois. Il a ainsi un pouvoir d’achat plus élevé ce qui a tendance à faire grimper le cout de la vie du côté français comme le prix de l’immobilier. Mais il doit aussi payer ses impôts comme tout citoyen. Travailler en Suisse d’un point de vue économique n’est pas négligeable.

Le prix social, culturel

Les travailleurs transfrontaliers franco-suisses habitent principalement dans 5 zones frontalières à la Suisse : Belfort, Montbéliard, Morteau, Pontarlier et Saint-Claude. En regardant cela d’encore plus près on peut voir que 83% des frontaliers habitent à moins de 14 km de la frontière. Les transfrontaliers n’ont pas envie de parcourir de trop longues distances pour aller travailler ou pour revenir cela permet une vie de famille en gardant des moments de présence à la maison.

Les frontaliers sont en moyenne plus jeunes que les travailleurs franc-comtois, en 2007, 75% des frontaliers étaient âgés de 20 à 44 ans contre 60% des personnes travaillant en France, alors que l’on observe l’inverse dans les 45-59 ans, les travailleurs frontaliers sont moins nombreux proportionnellement dans cette tranche d’âge que les travailleurs français. Ces travailleurs sont principalement ouvriers dans l’industrie.

En Suisse les travailleurs sont moins protégés qu’en France et bénéficies de moins d’avantages. En Suisse même si les salaires sont généralement plus élevés l’équivalent  SMIC n’existe pas donc il n’y a pas de salaire minimum légal. Ce salaire  plus élevé peut s’expliquer aussi par le fait qu’en France la durée moyenne de travail soit à 35 heures alors qu’en Suisse on est à 42 heures, il est normal qu’avec plus d’heures le salaire soit supérieur. Lorsqu’on est transfrontaliers on se repose moins aussi puisque les congés payés sont  d’une semaine moins longue qu’en France c’est à dire à 4 semaines et dans le même temps en Suisse il n’y a que 10 jours fériés contre 13 en France, ces jours sont différents en Suisse et en France. Ce chiffres de 10 jours fériés en Suisse et une moyenne puisqu’il varie de 9 à 13 selon les cantons.

Le travailleur frontalier est une personne qui est souvent jeune, on peut aussi voir qu’elle habite proche de la frontière. Mais quelle sont ses moyens de transports ?

Le prix environnemental

Chaque jour un grand nombre de frontaliers prennent leur voiture pour aller travailler en Suisse. Si chacun prend ainsi sa voiture pour se rendre au travail la pollution de l’environnement sera élevée. Pour remédier à ce problème les frontaliers ont la possibilité de faire du covoiturage en s’arrêtant sur des parkings d’échanges qui sont des points de rendez-vous pour se rendre ensuite au travail avec moins de voiture donc moins de pollution.

 

Il est possible de prendre les transports en communs comme le train, le bus ou le bateau. Par exemple plusieurs lignes ferroviaires existent dont  les Trains Morteau-Le Locle – La Chaux de Fonds et les Trains Pontarlier-Neuchâtel.

Des membres bénévoles du Groupement transfrontalier se réunissent, chaque mois, au sein de la Commission transports. Cette Commission a pour objectif principal l’amélioration des déplacements de toutes les personnes qui traversent la frontière franco-suisse que ce soit en voiture, en train, en bus ou en bateau.

De nos jours le co-voiturage est très fréquent pour les personnes allant travailler en Suisse. De plus des transports sont mis en commun. Mais cela n’évite pas les nombreux embouteillages crée à la frontière chaque jour par les automobilistes.

 

 

L’arc Jurassien Suisse demeure un marché de travail attractif et offre de nombreuses possibilités d’emplois pour les travailleurs frontaliers. Le phénomène de travail frontalier est en augmentation continue depuis trente ans.

La motivation première du travailleur transfrontalier est le salaire celui-ci est 30% plus élevé qu’en France. Celui-ci est le plus souvent jeune entre 20 et 40 ans et habite proche de la frontière.

Nous pensons qu’être travailleur transfrontalier possède des avantages avec le salaire et inconvénients mais cela ne fait pas perdre les droits français comme les indemnités chômages.

BERTHET-TISSOT Antoine

ROLET Maxime

Bibliographie :

  • Association des transfrontaliers franco-suisse. Groupement Transfrontalier Européen [en ligne], 2012, [consulté le 17 octobre 2012]. Disponible sur : http://www.frontalier.org
  • Comité régional franco-genevois [en ligne]. 1973 [consulté le 26 novembre 2012]. Disponible sur : http://www.crfginfo.org
  • Observatoire Statistique Transfrontalier de l’Arc Jurassien [en ligne]. 2005, mis à jour le 11 octobre 2012 [consulté le 21 novembre 2012]. Disponible sur : http://www.ostaj.org
Publié dans Partir-Venir | Marqué avec , , , , , | 5 commentaires

Les Français et l’automobile.

Les Français et l`automobile :

Dans le thème « partir-venir : voyage, mobilité et migration », nous avons voulu parler plus précisément des Français et de l’automobile. L’automobile nous a toujours beaucoup servi que ce soit pour l’économie de notre pays ou sur l’aspect pratique de la voiture. Ainsi le parc automobile s’est accru jusqu’à nos jours ; ceci nous a amené à nous demander si une personne vivant en France peut se passer de la voiture dite traditionnelle en d’autre terme d’une voiture ayant un moteur qui fonctionne à l’énergie  fossile.

Il s’agit d’un problème d’actualité ressenti dans deux domaines, tout d’abord sur le plan financier, car l’acquisition d’une voiture a un impact non négligeable sur le porte-feuille des français; en effet l’énergie fossile est de plus en plus chère et l’entretien de la voiture a aussi un coût budgetaire important. L’automobile a aussi une influence sur l’écologie car l’utilisation des voitures fonctionnant avec un moteur à énergie fossile rejette dans l’air une multitude de particules, qui ont une conséquence néfaste sur l’effet de serre avec le réchauffement de la Terre, mais qui provoque aussi de graves problèmes de santé. Notre développement se poursuivra sur les solutions qui existent afin que l’impact des parcs automobiles ne soit plus un problème pour nous automobilistes, tant pour des raisons économiques que pour notre santé. Et enfin nous analyserons les solutions que nous avons pour moins utiliser la voiture en ayant pour exemple la ville de Besançon.

Pourquoi l’homme doit-il raisonner autrement dès-lors que nous parlons de voiture? Quel est l’impact automobile sur les ménages? Quels sont les problèmes liés aux parcs automobiles sur notre santé? Existent-ils des solutions concluantes qui permetteraient une baisse des anciens moteurs?

La place de l’automobile est vraiment important en France, mais qu’elle est la place de la voiture sur le point financier ?

L’impact budgétaire de l’automobile :

Posséder une voiture au jour d’aujourd’hui peut représenter un véritable budget. Le prix de la voiture en elle-même n’est pas forcément ce qui a le plus augmenté, mais il faut voir tout ce qu’ il y a autour, que ce soit le prix du pétrole qui n’a jamais été aussi élevé, le prix des assurances, de l’entretien, du stationnement car rares sont les places de stationnement gratuites.

 .Quel est le coût réel de la voiture ? Combien vous coûte votre voiture ?

En matière de coût de possession et d’usage de la voiture, de nombreux chiffres circulent, souvent erronés. C’est pourquoi il apparaît utile de présenter les vrais chiffres.

Pour 2012, les chiffres à retenir sont les suivants :

–  tous frais compris, une voiture coûte en moyenne 0,34 € par km,

–  le budget annuel moyen de l’automobiliste est de 4 350 €.

Les automobilistes ont souvent tendance à sous-estimer le coût de leur voiture, en ne prenant en compte que les dépenses immédiates, aussi appelées  « dépenses marginales » : carburant, péages et stationnement (en rouge sur le graphique), qui ne représentent que 35 % du coût total.

Les dépenses variables (en bleu sur le graphique) et la perte de valeur progressive du véhicule (en jaune) représentent quant à elles 39 % et 26 % du coût total.

Ce graphique se base sur les valeurs kilométriques, mais on peut également proposer un graphique se basant sur le coût annuel des différents postes de dépenses automobile :

 Pour la seconde année consécutive, le prix des carburants a connu une augmentation à deux chiffres : 11.4% pour l’essence et 16.5% pour le gasoil en 2011.

En 2 ans, le SP95 a connu une augmentation de près d’un quart (24%) et le gasoil de plus d’un tiers (35%).

Et pourtant, on a immatriculé 7.6 millions de voitures particulières neuves ou d’occasion pendant chacune des deux années 2010 et 2011, égalant les records de 2001, 2002 et 2007.

Le parc des véhicules particuliers dépasse désormais les 31 millions depuis 2010.

Le besoins de se déplacer est toujours aussi grand, et le pourcentage de ménage motorisé continue de s’accroitre.

Des véhicules d’occasion qui durent plus longtemps et des véhicules low cost facilitent l’accès à l’automobile aux familles les plus modestes.

Mais avec les problèmes de réchauffement climatique, il faut en plus prendre en compte l’impact écologique de l’automobile en plus de l’impact budgétaire.

Quels sont les impacts environnementaux d’une voiture?

L’impact écologique du parc automobile.

L’automobile joue un rôle qui n’est pas négligeable sur notre planète et pour notre santé, car en effet les moteurs fonctionnent aux énergies thermiques ( diesel, essence ) rejettent dans l’oxygène des particules qui sont à l’origine du réchauffement climatique car ces moteurs rejettent du CO² , un gaz à effet de serre.

 

Comme nous pouvons le voir ce sont les véhicules roulant avec de l’essence et avec le diesel qui ont l’impact le plus fort sur l’environnement que ce soit en ville au sur autoroute.

De plus le diesel serait aussi un véritable danger en effet selon Bruno Guibeaud le président d’Europe qualité expertise (EQE) ainsi qu’une étude de « le parsien l’expert automobile » que les particules fines liés au diesel provoquerait 42 000 décès par an en France. Les constructeurs savent que le diesel n’est pas très propre pour notre planète mais aussi pour nous, c’est pour cela que certains pays comme les Etats Uni ou encore le Japon ne veulent pas le diesel dans certaine zone de leurs pays.

Ces mêmes particules auraient même des influences sur notre santé comme l’augmentation d’asthme, de rhinites ou de maladies comme la bronchite selon le professeur Francelyne Marano en plus des maladies liés a l’appareil respiratoire les particules auraient une influence sur le cœur (infarctus). Selon l’institut national du cancer affirme que cela entrainera une hausse des cancers.

L’utilisation des voitures est devenu d’or et n’avant un problème pour notre santé, qu’elle solution avons nous pour diminuer cet impact ?

Des solutions existent

1-Les avantages du tramway

L’attractivité du tramway pour les usagers passe par les meilleurs performances : rapidité, ponctualité, régularité, accessibilité, confort, … Il doit faciliter notre quotidien et améliorer notre cadre de vie. D’un point de vue économique, il a dynamisé les villes dans lesquelles il a été implanté. Alimenté par l’énergie électrique, il est écologique et silencieux puisque, contrairement aux voitures qui émettent du monoxyde et du dioxyde de carbone en consommant de l’essence, le tramway ne rejette ni gaz, ni fumée, et ne pollue pas.

 2-Le concept  »Vélo-cité » de Besançon

200 vélos répartis dans 30 stations vous permettent de vous déplacer rapidement dans le centre-ville et aux alentours. Vous trouverez une station tous les 300 mètres environ. Il est ainsi possible de rejoindre la prochaine station en quelques minutes.

Ce système de vélos en libre-service est disponible 24h/24 et 7j/7. Vous pouvez à tout moment louer ou déposer un vélo dans l’une des 30 stations du cœur de ville. Ne vous préoccupez plus des horaires et appréciez les longues balades à vélo même en soirée.

Vous êtes libre de circuler à vélo selon vos besoins et à votre rythme. Prendre un vélo, déposer un vélo sur son point d’attache : ces gestes pourraient vite faire partie de votre quotidien. Pour retirer un vélo, soyez muni de votre carte bancaire et/ou de votre carte d’abonné courte ou longue durée. Passez votre carte dans le lecteur et suivez les instructions à l’écran selon l’opération que vous souhaitez effectuer.

 3-Les véhicule électrique  »Autocité »

Le service de voitures en libre-service de Besançon propose désormais, en complément de ses 13 véhicules thermiques, deux nouveaux véhicules Peugeot iOn, 100 % électriques, disponibles sur les emplacements réservés, place Saint-Jacques et Place Granvelle.

Aux avantages déjà connus de la location de véhicules en libre service (pas de frais d’essence, d’assurance ou de stationnement), ces deux véhicules électriques vous permettent de découvrir une conduite différente, silencieuse et sereine, et de réduire les émissions de gaz à effet de serre. A noter que les deux stations de recharge disposent d’un emplacement pour la Peugeot iOn AutoCité et d’un autre destiné aux propriétaires de véhicules électriques. Cette configuration permet aux particuliers, notamment ceux qui ne disposent pas d’un garage équipé, d’accéder à un point urbain de recharge électrique. Dans le même esprit, le parking municipal Marché Beaux Arts-Cusenier est déjà équipé de points de recharge pour véhicules électriques.

Il est donc possible de limiter l’impact écologique de l’automobile, et cela va dans le sens de l’environnement comme dans le sens du consommateur. Car si l’on se réfère aux prix de l’électricité par rapport au prix du carburant, l’économie se fait vite ressentir.

En fait, les principaux efforts à faire sont ceux des constructeurs : développer des voitures électriques plus abordables que les voitures à  »pétrole ». Les villes ont également tout à gagner à développer les transports en commun et les déplacement comme  »Vélocitée » pour les cours trajets, participant fortement à l’aménagement urbains.

Il est de toute manière impensable que les français pourront continuer à utiliser des voitures  »traditionnelles » étant donné le prix des carburant qui ne cesse de grimper, sans compter les problèmes de santé que ces carburants génèrent….

 Rédigé par Alexandre PERNOT et Samuel BECHARI.

Publié dans Partir-Venir | Marqué avec , , | 6 commentaires

Voyage humanitaire en Afrique

      L’action humanitaire découle de l’esprit des Lumières. C’est aux Etats-Unis que les premiers organismes non gouvernementaux (ONG) ont fait leur apparution, après que ce pays soit ravagé par la seconde guerre mondiale. Les actions sont mises en place lors de catastrophes naturelles, de conflits meurtriers, et elles aident les personnes dans le besoin. L’Afrique est un pays pauvre qui subit beaucoup de conflits. C’est pourquoi les ONG se mobilisent pour réduire les dommages causés par leur manque de moyen.

Quelles sont les limites du voyage humanitaire en Afrique ?
D’abord, comment a évolué la pauvreté en Afrique au fil des années ?
Ensuite nous aborderons ce que peut mettre en place Médecin du Monde (Mdm), une ONG, en fonction de ses limites.
Pour finir, nous présenterons un exemple concret d’un voyage humanitaire au Bénin, par l’intermédiaire d’un témoignage.

 

 

afrique

Carte orthographique de l’Afrique

La pauvreté en Afrique 

      Le Continent africain est un continent pauvre de part son climat sec et chaud. Les Africains sont pauvres, car ils n’ont pas les moyens de cultiver la terre sèche et les routes sont généralement faites en terre. Néanmoins, cette pauvreté ne doit pas être prise en compte dramatiquement, car cette terre regorge de ressources, et de richesses immenses. Il y a eu beaucoup de décès et de dégâts causés par les forces de l’ordre. Donc dans ses pays tout est à reconstruire et certaines ONG œuvrent pour aider les habitants à se reconstruire. Malgré ses évènements, l’Afrique reste un pays pauvre car c’est un pays en voie de développement. Ils sont en pleine transition démographique. En effet, sur les 25 dernières années la pauvreté de l’Afrique n’a cessé d’augmenter. Mais on constate que depuis 2008 il y a une petite amélioration. (cf dernier tableau). Certes l’ Asie est aussi à un seuil extrême de pauvreté mais si on compare l’Afrique avec l’Europe par exemple, il y a un grand fossé.  L’Afrique n’a pas assez de moyens pour pouvoir stopper la famine, la malnutrition, ou bien les maladies telles que le paludisme ou le Sida. Mais au fil des années les gens sont plus sensibilisés aux maladies, et les conflits sont moins présents. Les spécialistes peuvent penser que ce pays subit un problème de « mal gouvernance ».

Les ONG essayent de lutter contre la pauvreté en Afrique mais ne parviendront jamais à la faire disparaître totalement. Nous allons donc nous intéresser à une ONG : Médecin du monde (mdm) qui œuvre pour l’Afrique.

 

 

Médecin du monde, une ONG qui œuvre pour l’Afrique

      Médecin du monde (MdM) est une ONG (organisation non gouvernementale), créée par Bernard Kouchner en 1980. Elle essaye de redonner espoir aux gens ayant subis des catastrophes naturelles, des conflits meurtriers ou étant en grande difficulté. Les bénévoles s’occupent des réfugiés, de leur donner de la nourriture, de détecter chez les enfants la malnutrition, de vacciner et soigner les populations.

Aujourd’hui, les missions de MdM sont deux tiers internationales (dont particulièrement l’Afrique) et un tiers françaises. Son défit est simple : redonner le goût de la vie aux gens !

Pour plus d’informations, nous vous proposons une vidéo qui traite un projet humanitaire en Somalie, réalisé par Médecins du Monde.
Les Somaliens subissent depuis 20 ans des conflits inter claniques,  de grandes périodes de sécheresse et la famine. Ils vivent dans des conditions difficiles, avec peu d’eau, peu de nourriture, donc Médecins du monde essaye de faire face à leur besoin, dans la limite de leurs moyens. La Somalie est divisée en plusieurs états, donc les populations se regroupent comme elles peuvent. Comme ce pays a besoin d’énormément d’aide, Mdm s’est associé avec une autre association : Waha. Ils rénovent, construisent de nouvelles structures et recrutent d’autres bénévoles.
"mdm dans la corne de l'Afrique"
Source : medecinsdumonde.org

 Maintenant que nous avons vu un exemple d’ONG aidant les pays en difficulté, nous vous proposons le point de vue de deux bénévoles.

Les bénévoles face aux difficultés

      Les bénévoles œuvrant pour des ONG sont volontaires et généralement à la fin de leur séjour ils ont changé !
C’est une expérience enrichissante comme nous le relate Carole, un médecin faisant des interventions au Bénin.

« J’ai toujours voulu faire partie d’un projet humanitaire en tant que médecin bien sûr mais aussi en tant que « maillon d’une chaîne » humanitaire et je dois avouer que Mission humanitaire remplit tout à fait ce désir de participer à un beau projet humain auprès des enfants de l’orphelinat et aussi auprès de la population béninoise. » Cette bénévole a résumé sa mission comme étant « une belle aventure humaine et de cœur », qui était principalement médicale. Le fait qu’elle est été entourée de bénévoles qui provenaient de métiers différents, l’a beaucoup sollicité.

De plus, nous vous proposons un autre témoignage d’une bénévole de 19 ans qui est elle aussi partie au Bénin. Pour Emilie, c’est assez touchant de voir ces enfants Africains si heureux, avec une immense joie de vivre, alors qu’ils n’ont peu de moyens pour survivre.
Évidemment, la pauvreté est toujours présente mais les autochtones arrivent à sourire quand même face à leurs difficultés. « Leurs conditions de vie sont rudes mais ils se battent et veulent réussir. C’est cette détermination qui a été un électrochoc. » Nous dit-elle.

En général, toute personne qui part en voyage humanitaire, en revient touchée et plus concernée par cette aventure qui peut changer le cours de la vie.

        Les voyages humanitaires, permettent de rassembler des bénévoles motivés pour aider des pays en grande difficulté. Les organismes mettent en œuvre des aides matérielles, mettent en place des plans santé, de vaccinations… Mais parfois, le pays concerné subit une très grande pauvreté, donc l’obstacle est trop grand et les moyens disponibles sont parfois trop petits. Les soins médicaux sont très chers, et en fonction du régime totalitaire, il est difficile d’aider certaines populations. Et certains autochtones ne veulent pas se faire aider, pour garder leur fierté. Donc il faut pouvoir les aider sans trop les gêner.
De nombreux voyages humanitaires sont faits chaque année pour aider les gens face aux difficultés.
Malgré cela les ONG, Médecins du monde en particulier, se mobilisent quand même pour aider les pays dans le besoin à travers le monde, mais aussi en Afrique. La pauvreté n’a fait qu’augmenter depuis les 20 dernières années, mais s’est un peu améliorée en 2008.
Le voyage humanitaire est donc un bon moyen de se rendre compte des difficultés des africains et des limites d’intervention des ONG.

RENARD Pauline , STAHL Thérèse

 BIBLIOGRAPHIE

  • Banque mondiale. La pauvreté dans le monde. In Blog : Observatoire des inégalités [en ligne].14 mai 2012. [Consulté le 3 décembre] Disponible sur :   http://www.inegalites.fr/spip.php?article381
  • Boni, Yahi. Le Sida bat en retraite. Le Monde. [En ligne] 23/07/2012 [consulté le 12 novembre 2012]. Disponible sur : lemonde.fr
  • Brandström, Sophie (réal.)Médecin du monde dans la corne de l’Afrique. Médecins du monde, 2012. Vidéo, 8 min. Disponible sur : http://www.medecinsdumonde.org/Videos
  • Cazenave, Cécile. Le grand combat contre la faim. Géo n°395. Janvier 2012.  P 104-117
  • Ferré, Jean-Luc. L’action humanitaire. Ferré, 2009, 213 p.
  • Rasna,Warah. L’aide humanitaire, non merci. Courrier International [en ligne]. 17 Août 2011 [Consulté le 12 novembre 2012] Disponible sur : http://www.courrierinternational.com/article/2011/08/17/l-aide-humanitaire-non-merci#
  • Reymond Philippe, Margot Jonas S, Margot Antoine. Projet de master 1, 2006-2007. 2007, in infoscience [consulté le 12 novembre 2012]Disponible sur : http://infoscience.epfl.ch/record/125461/files/ddns_humanitaire.pdf
  • Aidehumanitaire.org [en ligne]. Liste d’ONG qui œuvrent pour l’Afrique. Disponible sur : http://www.aidehumanitaire.org/liste-dong-qui-oeuvrent-pour-lafrique/ [consulté le 9 novembre 2012]
  • Emilie. Un rêve : partir en mission. In Mission humanitaire [en ligne]. 31/08/2012 [consulté le 28 novembre] Disponible sur : http://www.mission-humanitaire.fr/page/2
  • Carole. Volontaire humanitaire au Bénin. In Mission humanitaire [en ligne]. 25/09/2012 [consulté le 28 novembre] Disponible sur: http://www.mission-humanitaire.fr/category/temoignages/
Publié dans Partir-Venir | Marqué avec , , , | 7 commentaires