La « campagne » s’installe en ville : une nécessité pour les citadins?

 

Depuis 2007, la moitié de la population mondiale est urbaine. Selon la dynamique actuelle, on estime qu’avant 2050, 70 % des êtres humains seront des citadins. Les villes s’étendent sur les campagnes qui disparaissent peu à peu sous les zones pavillonnaires, industrielles ou d’activité ou ailleurs, sous les bidonvilles. Les espaces verts urbains contribuent à la qualité du cadre de vie et à l’attractivité des villes. Ils répondent à des enjeux non seulement sociaux et écologiques mais aussi économiques.

Vive les économies

Nos besoins de nature, pourtant difficilement mesurable monétairement, ont ainsi un poids économique bien réel. Les communes françaises dépensent par année 2,4 milliards d’euros pour leurs espaces verts, et, les particuliers  plus d’un milliard et demi pour végétaliser leur intérieur et 750 millions d’euros pour les plantes extérieures ! La filière horticole emploie ainsi 150 000 personnes dans 45 000 petites et moyennes entreprises. De plus, les citadins installent de plus en plus de ruche et ils ont découverts qu’elles se plaisaient mieux ici, en ville, qu’à la campagne preuve que la ville a des bienfaits.

Le végétal est source de nombreux types de productions et la plupart sont de mieux en mieux  valorisés en milieu urbain. L’agriculture urbaine est définie comme une activité de production agricole et alimentaire, se déroulant au sein même de la ville, dans le but de contribuer à l’alimentation des populations. Elle se manifeste de plusieurs façons : exploitation des surfaces agricoles en bordure des zones urbaines, des surfaces jardinées par les urbains. Le maraîchage urbain et périurbain répond aujourd’hui à une attente des consommateurs qui  souhaite consommer des produits cultivés localement. Les AMAPS associent des dimensions sociales aux activités agricoles. De plus en plus de personnes s’intéressent de près à ce qui se trouve dans leur assiette, et, on décidés de privilégier les aliments locaux au quotidien qui présentent de nombreux avantages, pour nous et pour ceux qui nous entourent.

En quelques points, manger local et de saison, c’est :

  • Garantir l’autonomie alimentaire, préserver les terres nourricières et l’activité des paysans à côté de chez soi
  • Sauvegarder la biodiversité agricole et la spécificité des terroirs
  • Encourager une économie locale et créer des emplois qui ont du sens
  • Réduire le transport des produits et minimiser les changements climatiques
  • Participer à une répartition équitable des richesses
  • Favoriser la qualité alimentaire et vivre en bonne santé

Nous avons pu voir, que plusieurs villes utilisent les chevaux pour tracter leurs poubelles à la place des camions se qui fait des économies pour la ville, moins de pollution pour la planète et plus de calme pour les habitants.

cheval camion poubelles

http://journalmetro.com/dossiers/special-vert/279470/des-chevaux-pour-les-cols-bleus-2/

 

Un fruit hors saison importé consomme pour son transport 10 à 20 fois plus de pétrole que le même fruit produit localement lorsque c’est la saison.

Ceci nous amène à réfléchir est ce que manger local n’est pas une nécessité ?

 Pourquoi se déplacer alors que tout peut se trouver à proximité de chez nous

L’accès aux espaces verts et à la nature en ville contribuent directement à la santé publique en réduisant le stress, en favorisant l’activité physique, en améliorant le cadre de vie et l’état de santé ressenti. Dans une ville riche d’arbre et de végétal, il semble que le citadin se sente plus en sécurité. La biodiversité  ne fait pas que nous apporter une régulation de notre environnement physique (air, eau, température, bruits), elle agit sur notre psychisme. L’accès à un espace végétal réduit la fatigue, contribue à prévenir l’obésité chez les enfants, facilite la concentration, favorise la guérison d’une maladie, apaise, diminuerait l’agressivité et même la violence. Les études sur les relations entre l’environnement se multiplient et leurs résultats sont : privés de végétal autour de nous, nous ne sommes plus les mêmes.

Le végétal tempère le microclimat, humidifie l’air ambiant et réduit les îlots de chaleur. Lorsque les précipitations sont abondant, il absorbe l’eau et ralentit la saturation des réseaux d’écoulement. Sur les murs et les toits, il agit comme un isolant. Il filtre l’air de certains de ses polluants et de ses poussières, il atténue le bruit. A lui seul, le végétal combine de grandes performances technologiques.

 mur_vegetal

http://barbe4.free.fr/Wordpress/?p=30

Chacun ses goûts, chacun ses couleurs

Depuis  le XVIIIe siècle, les jardins existent, les jardins à la française, à l’anglaise et à l’imagination des personnes.  Ceci permettait de recréer un décor naturel dans une démarche aussi bien artistique qu’architecturale. Le choix des couleurs et des formes ayant pour objectif de composer une « peinture vivante ».  Selon les saisons et les moments de la journée, les jardins  offrent des sensations et des vues différentes. Par ailleurs, dans les villes on insère de plus en plus de mur végétal ce qui permet d’amener de la couleur en ville, il évolue au cours du temps (saisons et années), c’est en quelque sorte une œuvre vivante. En outre, selon le choix des plantes il peut avoir des propriétés odoriférantes.  D’autre part, il y a le concours des villes et villages fleuris qui a été créé en 1959 organisé en France pour promouvoir le développement des espaces verts dans les villes. De plus, pour favoriser l’entretient des ces espaces verts beaucoup utilise les animaux (comme par exemples les chèvres qui sont des « débroussailleuses » ou les moutons), et sa permet de découvrir les animaux de la ferme et de maintenir une biodiversité.

 jardins

 http://www.planet.fr/escapades-week-end-parcs-et-jardins-de-france.18890.1606.html

 

 

Pour conclure, nous avons put observer que « la campagne » en ville peut apporter des économies pour les citadins et même faire des bénéfices car sa amène des touristes. De plus, cela favorise le bien être et la santé des citadins en mangeant des produits de meilleurs qualité ou même en se relaxant. Pour finir, cela a un coté esthétique car sa valorise la ville. On peut donc dire qu’apporter un peu de végétal en ville est positifs pour plusieurs facteurs.

Bibliographie

Bousquet Thomas. Manger sain, bon et local. BIMSA 096, Août- septembre 2009, p. 8-9-10.

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Clavel Maïté.Un ailleurs au sain de la ville. CAIRN.INFO, vol. 40, avril 2010, p. 609 à 621.

Isabelle. Le végétal dans la ville: l’élément vital. [En ligne]. [Consulté le 7 juin 2011]. Écolo info. Disponible sur : http://www.ecoloinfo.com/2011/06/07/le-vegetal-dans-la-ville-lelement-vital/

– LapercheDorothée. Des outi ls pour repenser la gestion des villes. Environnement et technique 313, Avril 2012, P. 14-15.

Marchal Mathias. Des chevaux pour les cols bleus. [En ligne]. [Consulté le 22 mars 2013]. Métro. Disponible sur : http://journalmetro.com/dossiers/special-vert/279470/

TorreAndré. Quand l’agriculture s’installe en ville… …désir de nature ou contraintes économiques ? [En ligne]. [Consulté le 06 février 2013]. Métro politiques.eu. Disponible sur : http://www.metropolitiques.eu/Quand-l-agriculture-s-installe-en.html

Vuillemin-Filipi Véronique. La belle vie des abeilles des villes. Avril 2007.Dossier abeilles. P. 26-27.

Ophélie Briccoli & Noémie Martin

 

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