Essor de la population urbaine: comment la nourrir dans l’avenir?

De nos jours, l’alimentation est un enjeu majeur pour la population urbaine. En effet d’ici 2030 la moitié de la population mondiale vivra en ville. Quelles solutions pouvons-nous trouver pour la nourrir dans l’avenir ? Afin de répondre à cette question, nous nous sommes référées à dix documents.

Nous commencerons par évoquer les conséquences de l’urbanisation sur nos modes d’alimentation. Nous poursuivrons par évoquer le concept de « produire plus et mieux ». Nous finirons par montrer les nouveaux modes d’agriculture urbains.

Urbanisation: vers de nouveaux modes alimentaires?

D’après le tableau ci-dessous de Stéphanie VIALFONT sur greenetvert, la population mondiale a fortement augmenté. En effet en Amérique du nord la population est passée de 172 millions à 405 millions. Le taux d’urbanisation a lui aussi beaucoup augmenté, il est passé de 66 à 87 millions. Celui-ci est donc lié à la croissance démographique. En conséquent, d’ici 2030 il devrait donc fortement augmenter.

 

 

Le centre d’études et de prospectives du ministère de l’agriculture nous montre également que la population mondiale devrait augmenter fortement  d’ici 2050. En effet 50 % de la population vit en ville. Cette augmentation a alors une conséquence sur les modes d’alimentation. Même si en ville le temps de cuisine est réduit, le régime alimentaire est beaucoup plus diversifié qu’à la campagne. Les villes industrialisées ont des déséquilibres alimentaires plus prononcés en raison de l’abondance des produits. Ainsi l’accroissement démographique a entrainé l’urbanisation qui elle-même a entrainé la modification des modes alimentaires.

La sécurité alimentaire pour Stéphanie VIALFONT est une conséquence de l’urbanisation et donc du changement des modes alimentaires. Celle-ci repose sur la mondialisation, ce qui pourrait accélérer d’ici 2030 la mise à l’écart des petits producteurs.

 

Du fait de cette forte urbanisation, nous devons nous efforcer à produire plus tout en produisant mieux.

 Produire plus et mieux. 

         Comme le dit Antoine BOYET, l’essor de l’agriculture urbaine apparaît comme une évidence, un moyen de survie pour les populations en période de récession et de forte crise. On a ainsi pu l’observer dans de nombreux pays de l’Est. D’après l’association Etd, trois idées répondent à la question de la politique alimentaire durable. Il faut tout d’abord préserver les terres agricoles en évitant l’étalement urbain, ainsi que l’utilisation de celles-ci pour les ressources énergétiques. A long terme, ces éléments les feront disparaître même avant le pétrole. Il faut aussi chercher à réduire les fractures sociales entre pays qui survivent et pays qui surconsomment. Pour finir, à l’avenir notre alimentation se devra d’être modifiée en diminuant la consommation d’aliments d’origine animale, ainsi que de réduire le gaspillage. Comme le montre Etd, l’agriculture moderne se décline désormais à la verticale en raison des pressions financières et écologiques. Alors que la population mondiale pourrait dépasser les 9 milliards d’habitants d’ici 2050, la lutte pour les terres cultivables va s’accentuer. Quatre cinquièmes de la population vivront dans des zones urbaines à forte densité.

 

 

         Produire plus et mieux nécessite beaucoup de changements, pour se faire de nouveaux modes d’agriculture urbains se développent.

 

De nouveaux espaces agricoles: une solution? 

Comme nous dit Lise BOURDEAU-LE PAGE et André THORRE, aujourd’hui l’agriculture ne peut pas s’intégrer totalement en ville. Malgré tout l’agriculture urbaine peut contribuer à augmenter les espaces verts en ville. L’avenir de l’agriculture urbaine dépendra donc de l’intégration des fermes aux paysages urbains. Le concept de l‘agriculture urbaine est diversifié. Comme Lisa GIACHINO dans son article, nous montre la conception d’une bergerie sous les hlm. Celle-ci a permis d’ouvrir de nouvelles perspectives aux habitants de la cité. Ou comme dans l’article de Terrethique, où le but est de faire pousser des légumes à partir de déchets locaux et créer un potager durable et respectueux de l’environnement. Ce potager, qui reproduit des écosystèmes, a plusieurs fonctions : transformer les déchets (restes organiques issus des cuisines ou des espaces verts) en ressources, produire de l’alimentation, et enfin limiter les services que rend la nature comme la récupération de l’eau de pluie pour qu’elle ne sature pas les réseaux d’évacuation. Si le maintien d’une agriculture vivrière dans les espaces verticaux et horizontaux des villes à des vertus écologiques, pédagogiques, symboliques et culturelles certaines, se pose tout de même la question des capacités de l’agriculture verticale (sur les toits) à nourrir la population urbaine. Mais l’agriculture urbaine n’est pas toujours très bien comprise. Dans son article Stéphanie VIALFONT nous expose le fait que pour certains urbains celle-ci ne sert qu’à produire des aliments pour leur consommation. Alors qu’elle concerne bien d’autres activités comme le tourisme, les loisirs…

 

Terrethique

 

Nous pouvons donc conclure que même si la question de l’alimentation pose problème pour l’avenir, des solutions sont en phase de développement. Cependant les urbains ne prennent pas toujours conscience des enjeux de l’agriculture urbaine.

 

 

                                                                Aline MONNEY Aurélie BARTHOULOT

BIBLIOGRAPHIE

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