Mon vélo, ma voiture…. et puis quoi maintenant?

Aujourd’hui dans un contexte où l’environnement et l’une de nos principales préoccupations, les villes françaises mettent tout en œuvre pour rendre les déplacements des français plus écologiques en les incitant notamment à prendre les transports en commun. Ces démarches ont pour but d’améliorer la qualité de vie des français que ce soit en réduisant les émissions de gaz à effet de serre ou en facilitant leurs déplacements. Ainsi nous allons voir comment les nouveaux modes de transport plus écologiques changent-ils notre façon de nous déplacer en France.

Dans un premier temps nous verrons quels sont les moyens de transports phares qu’empruntent les français de nos jours et quelles en sont les causes. Puis, nous allons voir les conséquences que cela entraîne avant de présenter des solutions dans un troisième temps.

De nos jours…

La voiture sur la première marche du podium

« C’est notre vie »,02/10/19, BFM TV, vidéo : msn

Et oui, même si les modes de transport alternatifs font de plus en plus d’adeptes (trottinettes électriques, vélos…), une récente étude Ipsos, a révélé que les français s’avèrent être de vrais accros à la voiture. Celle-ci reste le moyen de transport privilégié des Français. Les résultats ont notamment révélé que 87% d’entre eux l’utilisent au quotidien, 75% font de la marche à pied et seulement 31% prennent les transports en commun. Pourtant, il est vrai que les infrastructures de transports en commun tel que les bus ou les stations de métros ne sont pas rares en ville à notre époque.

Mais pourquoi les français sont-ils aussi accros à la voiture?

Certes, il est vrai que pour les habitants des zones rurales et périurbaines, l’éloignement du centre-ville, de leur travail ou autre peu s’avérer être problématique. Le manque d’infrastructures les oblige à prendre leur voiture mais ne les empêche pas de covoiturer. 

Cependant, d’autres se justifient par la peur d’être en retard à leur travail avec les grèves fréquentes par exemple ou le coût trop élevé de ceux-ci. Mais avant tout, les français aiment la voiture et l’indépendance que cela leur offre. Par contre, nous allons voir que cela n’est pas sans conséquences.

Les conséquences que cela entraîne

Classement des villes les plus polluées en France en 2019, d’ après « Bonheur et Santé« 

Des conséquences sur l’environnement

Depuis plusieurs années, les effets polluants entraînés par l’utilisation de carburants fossiles dans les moyens de transport et en particulier des voitures font l’objet d’un point critique. En effet, il a été prouvé que les émissions polluantes provenant des tuyaux d’échappement des véhicules sont en grande partie responsables de l’effet de serre. Ces émissions contribuent à l’appauvrissement de la couche d’ozone entraînant ainsi des conséquences néfastes sur la qualité de l’air et sur notre environnement. Cette production de gaz à effet de serre accélère alors le réchauffement climatique.

Cependant, si notre environnement est touché sérieusement par ce mode de vie alors cela signifie que nous le sommes aussi.

Des conséquences sociales et économiques

Embouteillages, stress, pollution de l’air et sonore… tous ces facteurs peuvent altérer fortement la santé et le bien être des riverains, habitants des villes. Les automobilistes sont eux – même concernés. Ne serait-il pas plus agréable pour tous de favoriser les transports en communs ou alternatifs qui en plus d’être plus propres réduiraient ces effets néfastes sur la santé et désengorgeraient les villes?

De plus, les automobilistes (mise à part ceux qui pratiquent l’autopartage) sont la plupart du temps seuls dans leurs véhicules et donc moins confrontés à des interactions sociales avec des individus comme ils les seraient en prenant les transports en communs.

Egalement, il est vrai qu’avoir sa propre voiture n’est pas sans coûts. Lorsque l’on fait l’addition de l’achat du véhicule, de l’assurance, de son entretien ou encore du carburant (dont le prix augmente) et j’en oublie, l’addition est assez salée. En comparant ces dépenses au prix d’un abonnement à un transport en commun quelconque, nous pouvons constater que l’usager est gagnant à utiliser moins sa voiture pour d’autres modes de transports plus écologiques.

Des solutions envisageables

Les innovations, clef du problème

Etat, collectivités territoriales, scientifiques…. tous se penchent à différentes échelles sur une question: comment inciter les français à se déplacer autrement et plus proprement tout en améliorant leur qualité de vie?

Dans un monde où le numérique est omniprésent, il est donc logique que les innovations plutôt futuristes s’en imprègnent: navettes, trains et voitures sans conducteurs ou encore bus intelligents se mettent gentiment en place et se perfectionnent. La plupart des innovations visent à simplifier la vie des riverains et les invitent à faire le moins d’efforts possible. Cela, tout en réalisant des économies d’énergies et en ayant pour but de réduire les émissions de CO2.

De même, certaines villes sont tentées par l’originalité et se penchent sur un mode de transport très réputé dans les régions montagneuses: le téléphérique. Celui-ci offre de nombreux atouts comme le dépassement d’obstacles (type fleuve) ou une grande capacité de transport (nombre de voyageur à bord).

Téléphérique au-dessus de La Penfeld à Brest, mars 2019, photo de Mathieu Le Gall.

L’Etat quant à lui nous a montré vouloir changer les choses en mettant en place le 18 novembre 2019  « la loi d’orientation des mobilités ». Celle-ci vise à réduire les émissions de CO2 en investissant plus pour améliorer les transports et développer des infrastructures dans les villes (pistes cyclables ou bornes de recharge pour voitures électriques…) afin de rendre les déplacements des français plus écologiques et l’air plus respirable.

… celles-ci peuvent avoir des limites

« La voiture électrique est-elle une solution d’avenir? », par Vélorution, 18 avril 2010 sur Carfree

Néanmoins, pour produire une énergie il faut toujours en utiliser d’autres en parallèle. Par exemple,  on entend énormément parler de l’électrique mais l’électricité c’est comme tout ça pollue ! Les voitures électriques, bus, trottinettes, vélos… bien connus pour polluer peu, ne sont pas ceux que l’on croit. Cette technologie rencontre encore plusieurs problèmes dont les plus importants sont la production, le stockage et la distribution de l’électricité.

Les batteries sont confectionnées avec du lithium qui demande beaucoup d’eau potable pour être produit. Il est encore plus polluant que nos rejets de carbone car une fois usées, sans recyclage connu, les batteries sont jetées. Le risque serait qu’à terme des accumulateurs abandonnés de cette technologie soient emportés par des incendies créant des fumées toxiques.

Autre limite, il reste de nombreuses infrastructures à mettre en place dans les villes mais pas seulement, beaucoup de territoires français en sont encore dépourvues. Alors, les habitants des zones rurales ou périurbaines sont encore une fois mis à l’écart, comme ils peuvent l’être des réseaux de bus, voie de tram, métros….

Ce que nous pouvons en tirer

Pour conclure, même si les transports alternatifs et plus écologiques font de plus en plus d’adeptes, la voiture ne disparaîtra pas du paysage français malgré que nous allons l’utiliser différemment. Il faut comprendre que les usagers restent très indépendants de leurs moyens de locomotions qui ont pris place depuis bien longtemps dans leur vie bien que cela ne soit pas sans conséquences. Les innovations ne cessent de se multiplier et les transports dits propres ainsi que le numérique gagnent du terrain. Grâce aux nouveaux dispositifs mis en place et les efforts fournis par les villes, les usagers ont tout à leur disposition pour limiter leur empreinte carbone. Il pourrait être intéressant de se demander ultérieurement comment allons-nous nous déplacer en 2050 et à quelles limites serons-nous de nouveau confrontés?

FREITAS Lucie et CUENET Marie

Bibliographie

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